Ceux qu’on aime, Victoria Hislop

 

Quatrième de couverture : 

Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.

Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir.

L’avis de Laure :

En 2015, j’avais adoré un roman bien connu de Victoria Hislop, L’île des oubliés. J’avais relu l’auteure il y a 3 ans avec une lecture un peu moins forte mais chouette quand même. Inévitablement, l’automne dernier, la sortie de son nouveau roman me tentait et Audrey m’a fait la surprise de me l’offrir.

J’ai trouvé qu’il y avait 3 parties bien distinctes à ce roman avec chacune un rythme bien différent ce qui s’est vraiment ressenti sur ma lecture. J’ai d’abord eu du mal à entrer dans l’histoire, on fait connaissance de la jeune Themis, de ses 2 frères et de sa sœur, de ses parents pour le moins absents l’un comme l’autre chacun à leur façon. C’est une entrée en matière progressive, qui a été un poil longue pour moi. Mais l’auteure prend le temps de poser un cadre qui sera important par la suite de l’histoire. En effet, tout le roman évoque l’histoire politique de la Grèce, le vécu de la seconde guerre mondiale sous l’occupation nazie puis l’arrivée du communisme et des sanglantes guerres civiles. C’est un pays que je ne connaissais absolument pas sous cette facette et j’ai apprécié le côté instructif de cette lecture, la Grèce a vraiment vécu un 20ème siècle bien difficile.

Thémis va justement prendre part à la grande Histoire une fois adulte. Avec son frère Panos, ils s’engagent auprès des communistes, un engagement bien évidemment pas sans danger. Cette deuxième phase de l’histoire m’a largement plus captivée, c’est plus rythmé, les événements s’enchaînent, avec des événements heureux pour Themis mais aussi un lot d’embûches qui nous attache forcément au personnage, à sa destinée chaotique, au courage et à la force intérieure qu’il lui faut pour endurer tout ça. J’ai beaucoup apprécié les personnages secondaires que l’on rencontre dans cette partie.

Et enfin, l’histoire s’achève sur un retour à une vie plus classique et plus douce, où l’on va dérouler le fil de la vie familiale de Themis, jusqu’au dernier rebondissement qui vient mêler son passé et son présent.

J’ai aimé ce livre, la page de l’Histoire qu’il met en avant, le très beau personnage de Themis et en même temps, sans surprise, la politique ne me passionne pas de manière générale et ce sujet de fond a été compliqué à lire pour moi.

Ma notation : 

Une lecture dépaysante sur l’histoire politique de la Grèce servie par une famille dont chaque membre vivra les événements à sa propre façon.

2 commentaires sur « Ceux qu’on aime, Victoria Hislop »

  1. Ce livre a été un réel coup de coeur pour moi.
    Je ne connaissais pas vraiment ce pan de l’histoire de la Grèce et ça m’a complétement passionné.
    Merci en tout cas pour ce retour, j’ai partagé ton lien dans ma chronique.
    Bonne journée

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