Quatrième de couverture :
Le Jardin des Cybèles est une maison de repos qui accueille des personnes abîmées par la vie. Cet été-là, elle ouvre ses portes à deux nouvelles pensionnaires : Valérie et Anna.
Quelques jours après leur arrivée, elles font la connaissance de Charline, la propriétaire d’un petit salon de thé voisin. Ce lieu chaleureux devient un véritable refuge pour les deux femmes, qui adorent s’y retrouver pour déguster des gâteaux tout en bavardant.
Mais une nouvelle dramatique va chambouler l’existence de Charline et perturber ce fragile équilibre. Valérie et Anna décident alors de mettre leur propre souffrance de côté pour épauler leur amie dans cette terrible épreuve. Toutes trois embarquent pour une virée au bord de la mer. Le temps de ce séjour improvisé, elles comptent bien réapprendre à profiter de la vie !
L’avis d’Audrey :
Valérie pense être allée trop loin en giflant sa fille. Elle quitte alors la maison sans prévenir pour aller se reposer au jardin des Cybèles. Sur place, elle peut se confier et essayer de trouver les ressources nécessaires pour reprendre pied. Mais comment faire, tant elle se sent vide, et quand son enfance difficile a contribué à faire d’elle une mauvaise mère, comme elle se l’imagine. Elle va notamment trouver refuge dans la pâtisserie de Charline, une jeune femme pétillante malgré une récente déception amoureuse et une fatigue soudaine. Au jardin des Cybèles, il y a aussi Anna, qui répète en boucle « Mon bébé est mort » à qui lui demande ce qui l’amène ici.
3 femmes, 3 vies, des blessures et des drames qui vont les unir. Ensemble, elles vont défier le malheur et se donner la possibilité d’aller de l’avant. Il n’est pas question d’oublier, mais d’apprendre à vivre avec ses casseroles. Se donner la chance d’être heureuse même si tout n’est pas rose. Et ensemble, elles vont plus haut, plus loin.
Un joli roman choral, un roman d’amitié, de confiance et de lâcher prise. L’auteure n’épargne pas nos 3 héroïnes, quelques thèmes difficiles sont évoqués : c’est souvent triste, bouleversant et pourtant Carène Ponte sait apporter de la lumière dans son histoire. On y retrouve ses touches d’humours, des chansons, des moments gourmands, et puis cette tendresse et une bienveillance constante.
Ma notation:
Je retrouve avec joie la plume de Carène Ponte et ce roman lumineux.
(Merci à Estelle des éditions Fleuve pour cette lecture)