Enfants à vendre, Kristina McMorris

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Quatrième de couverture :

Deux enfants en guenilles, le visage crasseux et le regard triste, sont assis sur le porche d’une maison. À côté d’eux, une simple pancarte : « Enfants à vendre ». Dans l’Amérique des années 30, alors que la crise économique fait rage, certaines familles n’ont plus de quoi se chauffer, rien à manger. Lorsque le jeune journaliste Ellis Reed découvre cette scène, il prend une photo. Un cliché terrible et émouvant qui va lancer sa carrière. Mais à quel prix ? Car cette photographie de deux enfants en détresse va avoir des conséquences dévastatrices. Rongé par la culpabilité, Ellis revient au même endroit, quelques semaines plus tard. Mais la maison est vide, les enfants ont été vendus. Le journaliste décide alors de tout faire pour retrouver leur trace et, si c’est encore possible, réparer ses erreurs…

L’avis de Laure :

Ce roman m’a vivement interpellée de par son titre et son résumé. Je voulais le lire pour savoir comment et pourquoi on peut en arriver à vouloir vendre ses enfants ?! Qu’est-ce que les enfants évoqués sur la photo allaient alors vivre ?

Malheureusement, je l’ai refermé mitigé parce que l’angle de la narration n’est pas du tout celui que j’avais imaginé. L’entrée en matière est assez longue parce qu’elle se concentre sur Ellis, le journaliste à l’origine de la photo des enfants à vendre. Ellis qui est retourné sur place prendre une autre photo, les négatifs de la première ayant été détruits. Ellis, qui n’a pas retrouvé la famille en question et qui a fait poser les petits voisins pour avoir de quoi alimenter son article. Et ce sont les 2 voisins dont on va finalement suivre le destin, impacté par le fait d’avoir posé sur cette photo.

Ellis s’en veut énormément, il culpabilise pour cette fausse photo et garde un œil sur la famille. Jusqu’au jour où elle disparait et où il mène l’enquête pour savoir où ils sont partis. Car les enfants ont finalement bel et bien été vendus ! La seconde partie du récit est plus intéressante mais il m’a manqué l’attachement. Je n’ai pas accroché avec le personnage d’Ellis, à peine plus avec sa consœur, Lily, qui mènera l’enquête avec lui. Et puis, surtout, c’est une lecture mitigée en raison des attentes que j’avais avant d’ouvrir le livre. Et au contenu qui n’a pas collé à ce que j’en espérais.

Le métier de journaliste d’Ellis et Lily prend beaucoup de place dans ce récit et ça m’a moyennement intéressée. J’aurais plutôt aimé savoir quelle a été la destinée de la vraie famille qui vendait ses enfants, ceux qui n’ont finalement jamais été en une du journal à cause de la destruction de la photo. Si la destinée des 2 enfants qu’Ellis va chercher à retrouver reste poignante, cela n’a pas suffit pour effacer mon ressenti. Mais je l’ai déjà dit, c’est piégeux pour un auteur lorsque je commence un titre en ayant déjà des attentes sur son contenu. Et que je me plante lamentablement sur ce dont il était question… Ca vous est déjà arrivé ?

Ma notation :

Une lecture mitigée malgré le thème qui m’intéressait fortement.

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(Merci à Eric Poupet et City Editions pour cette lecture)

Billie Pretty a disparu, Sophie Astrabie

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Quatrième de couverture :

« Si je m’appelle Billie, c’est grâce à cette chanteuse américaine qui avait la plus belle voix du monde. Billie Pretty. Marcel me racontait cette histoire quand j’étais petite et que je n’arrivais pas à m’endormir. »Depuis qu’elle est enfant, Billie est élevée dans une petite ville de province par Marcel, son grand-père. C’est dans ce milieu modeste où chaque centime compte, où les distractions sont rares, qu’elle grandit.Mais un jour d’été comme les autres, dans l’escalier de son immeuble, Billie rencontre Maxime. Avec lui, elle découvre l’amitié, la confiance et l’amour. Ils vont se perdre, se retrouver, se perdre encore…C’est l’histoire de deux personnes qui s’aiment depuis l’enfance, mais pas en même temps. C’est l’histoire d’une petite fille qui croit en sa légende personnelle même après que celle-ci s’est effondrée. C’est l’histoire de Billie, qui va tout faire pour exister.

L’avis de Laure :

Chère Billie,

Je sais que tu ne seras pas surprise si je te dis que je me sens à contre courant. Tu sais ce que c’est, toi qui a mis tant de temps à construire ta vie, à la comprendre et à te sentir heureuse. Toi qui t’es laissée porter toute ton enfance, dans cette vie atypique que tu ne comprenais pas forcément.

Ma chère Billie, je me suis sentie à contre courant en découvrant ton histoire. Parce que je savais que tu avais touché le cœur de toutes mes amies lectrices mais… ça n’a pas été mon cas. Et je t’avoue que je ne saurai expliquer pourquoi. Mais tu vois, Billie, les émotions ça ne se commande pas et, ça aussi, tu l’as appris dans ta vie. Tu as pourtant bien essayé avec différents compagnons, sans t’attacher plus que ça. Au fond, toi et moi, on sait pourquoi, on sait qui occupait ton esprit.

Chère Billie, je ne veux que ton bien car ton histoire est émouvante, que je comprends pourquoi elle a pu toucher tant d’autres avant moi. Parfois, tu sais, ça ne matche pas et c’est juste comme ça, ça ne s’explique pas. Et pourtant, tu sais, j’ai une grande tendresse pour ta maman, Sophie, et je la garderai parce que c’est une personne qui partage tout un tas de choses qui me touchent et me font beaucoup rire et que ça, ça restera.

Billie, à toi qui est faite de mots, d’encre et de papier, je dois avouer que c’est ça aussi, la vie de lectrice, MA vie de lectrice, que parfois on lit des textes qui nous saisissent et d’autres non. Et, entre nous, parfois, j’aime bien avoir un avis un peu contradictoire, être différente. Là aussi, je sais que tu me comprendras. Et en plus, je le sais, c’est pas parce qu’on a loupé notre moment toi et moi, que ta vie future ne continuera pas à être la plus belle. Peut-être que c’est juste moi, tu vois ? Qui n’ai pas su saisir l’instant, le moment de notre rencontre…

Sans, rancune, Billie ?

Ma notation :

Je n’ai pas compris l’engouement pour ce titre que je m’attendais à aimer autant que les autres. C’est ça aussi parfois, la lecture.

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(Merci aux éditions Flammarion pour cette lecture)

Qui sème des graines de folie croque la vie, Charlotte Leman

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Quatrième de couverture :

Marie court, tout le temps. Elle jongle entre l’intendance du quotidien, un travail prenant et deux ados qu’elle élève seule. Bref, Marie est une wonder woman des temps modernes. Mais sa mécanique bien huilée s’enraye lorsqu’elle perd son emploi du jour au lendemain.
Elle espère profiter de ce coup du destin pour prendre un nouveau départ loin du tumulte de la vie parisienne. Toutefois l’adaptation à ce nouvel environnement se révèle plus compliquée que prévu pour toute la famille.
Marie commence à se demander si elle n’a pas fait une erreur en quittant ses repères quand un groupe de femmes l’invite à intégrer le cercle des Floralies, une communauté atypique dont l’essence est de cultiver la joie de vivre. Et, comme si une force supérieure lui intimait de rester, elle découvre une mystérieuse missive dans sa boîte aux lettres. Le vent serait-il en train de tourner ?

L’avis d’Audrey :

Une couverture colorée, pleine de fraicheur et aux douces saveurs de fraises. Ça y est, l’été arrive,  alors quoi de mieux que de profiter des rayons du soleil en lisant le nouveau roman de Charlotte Léman.

Marie, mère célibataire de 2 ados perd son job parisien. Financièrement, impossible de rester à la capitale. Direction donc la province, pour un changement de vie radical. Mais quand on quitte tout, on risque de se retrouver un peu seule pour tout gérer. Et entre la maison, le quotidien des enfants à gérer, et sa recherche d’emploi, Marie n’a pas vraiment le temps de souffler.

Rapidement, elle va lier connaissance avec des femmes, toutes bien différentes, et entrer dans le club secret des Floralies. Un seul mot d’ordre : le bonheur. Ensemble, ces femmes s’entraident, se conseillent, se poussent vers le haut et obligent à se dépasser et à se remettre en question. Alors quand Marie trouve une lettre anonyme et bien mystérieuse dans sa boite aux lettres, elle se pose bien des questions. Une enquête qui va la mener à faire de très belles rencontres.

J’ai adoré retrouver la plume de Charlotte Léman, pleine de pep’s, de mordant et d’humour. Un roman qui fait la part belle à l’amitié et la sororité. Bien entourée, en bienveillance et tolérance, on va plus loin ! J’ai aimé Marie dès les premiers instants, autant que chacune de ses comparses du club des Floralies. Des sacrés bout de femmes, comme on aimerait bien avoir autour de nous.

Ce roman se lit tout seul, entre rires et émotions. Les # qui concluent certains passages, montrent l’humour et le degré d’autodérision de notre héroïne, qui ne se laisse pas abattre qu’importe les situations. C’est frais, sympathique, et ça joue le job : divertir et nous faire sourire.

Les vents de sable, Kristin Hannah

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Quatrième de couverture :

Texas, 1934. Elsa Martinelli a la vie dont elle a toujours rêvé : une ferme dans les Grandes Plaines, de beaux enfants, un foyer uni. Mais sous les effets conjugués de la Grande Dépression, qui condamne des millions d’Américains à la misère, et des effroyables tempêtes de poussière qui ravagent les récoltes, son monde s’effondre. Lorsque son mari l’abandonne, elle doit prendre la décision la plus difficile de sa vie : se battre pour la terre qu’elle aime ou partir pour la Californie, en quête d’une vie meilleure pour sa famille. Mais y a-t-il seulement une seconde chance pour les exilés ?

L’avis de Laure :

On parle souvent de l’American Dream, moins de son contraire qui existe pourtant lui aussi… Sous la plume de Kristin Hannah, on fait une plongée brutale dans la misère d’une famille.

Années 30, le Texas est frappé par une vague de sécheresse sans pareil et de violentes tempêtes de sable. La famille d’Elsa perd peu à peu ses revenus, plus rien ne pousse à la ferme et la famille subsiste grâce à ce qu’ils avaient de côté. Cette famille très travailleuse qui avait jusque là toujours réussi à atteindre ses objectifs doit tout repenser. Leur ville s’appauvrit de plus en plus, l’école ferme et de nombreuses familles quittent la région en espérant trouver du travail ailleurs.

Pour les Martinelli, la question de partir va aussi se poser, d’année en année, malgré le courage de vouloir attendre que la situation s’apaise, que les récoltes repartent. Lorsqu’Elsa finit par partir pour la Californie, seule avec ses 2 enfants, c’est déjà une famille amaigrie, faible et disposant de peu de biens qui va tenter de rebondir. Et malheureusement, en Californie, leur place de migrants les forcera à rester dans la misère, hébergés sous tentes dans des camps de migrants.

J’ai été très touchée par Elsa, sa volonté sans pareil de rebondir, elle continuera toujours à croire en des jours meilleurs. Et c’est également une mère qui fera tout pour ses enfants, les forçant à poursuivre l’école plutôt qu’à gagner de l’argent pour eux tous. Elle en est convaincue : l’instruction sera leur avenir.

Ce roman est triste, dur, il illustre vraiment le drame de toute une génération d’américains. C’est dur de voir ces familles qui avaient une vie stable plonger peu à peu dans la misère. D’autant que peu à peu se dessine également une crise politique sans précédent qui va voir s’affronter les patrons riches qui diminuent chaque jour un peu plus les salaires à ces ouvriers qui se démènent pour gagner tout juste de quoi manger. Une fois de plus, Kristin Hannah livre donc un roman très fort que j’ai vraiment adoré.

Ma notation :

Une très belle découverte, très instructive sur un pan de l’histoire des Etats-Unis que je connaissais pas.

(Merci aux éditions Michel Lafon pour cette lecture )

Lectures de juin 2023

Voici juin, soleil, transat, barbecue, tout qui rime forcément bien avec … lecture ! Mais juin est aussi le mois de fin d’année qui est celui de l’agenda de ministre de nos enfants ! Un mois que je finis souvent sur les rotules d’avoir couru partout ! Alors j’espère qu’il y aura de belles découvertes littéraires pour alléger un mois très dense.

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En juin, je veux lire :

–> Les vents de sable, que je suis déjà en train de lire. Le début m’a semblé assez attachant, verdict à suivre !

–>  Les larmes de Cassidy, que je vais sortir de ma PAL pour le challenge PAL en 36 leçons puisqu’il s’agit du seul titre que j’ai en ma possession avec une valise sur la couverture.

–> Elle s’appelait Sarah, le titre choisi dans ma PAL par @elodieuniverse.

–> Les orphelins de Varsovie, une nouveauté qui m’attire tellement que je le lirai  les yeux fermés, sans avoir découvert le résumé.

–> L’héritage de Cassandra, la fin d’une saga historique que j’ai adorée.

–> A un souffle du passé, la nouveauté Faubourg Marigny dont Laury-Anne Frut nous a dit le plus grand bien depuis plusieurs mois. Bien évidemment qu’à force on a hâte de le lire ! 

–> La villa des lauriers roses dont la couverture est si belle et les coloris si doux qu’on aurait bien du mal à imaginer que ce roman historique va nous transporter en pleine seconde guerre mondiale.

–> L’indifférence de l’eau qui dort, le prix du livre romantique 2023. J’ai hâte de relire Valentine Stergann. Et puis, cette couverture, franchement c’est la plus belle couverture du semestre non ?

–> Perdue, un amour qui défie le temps, une romance dans laquelle une jeune fille voyage dans le temps. Ca m’intrigue beaucoup et ça devrait réserver un très beau moment de lecture.

–> Ces choses qu’on cache, un titre qui sera forcément dans mes premières lectures du mois tant j’avais hâte de poursuivre cette trilogie, le premier tome était tellement génial !!

–> Le collectionneur de vœux, qu’Audrey m’a offert pour mon anniversaire et qui me fait tellement, tellement envie !

Livres du mois insta (16)

Bref, encore une bien belle PAL et j’ai hâte ! Lequel vous tenterait le plus ?

Et vous, avec quelle lecture débutez-vous le mois de juin ? Et quelle nouveauté du mois vous donne le plus envie ?