Quatrième de couverture :
En pleine période de confinement, Dina et Judith Caravella décident de se retrouver dans l’ancienne maison familiale « La Sauvage », isolée du village et de ses habitants, peu bienveillants à leur égard. Elles mettent ce temps à profit pour grimper jusqu’au « château », une ruine de pierres, terrain propice à leurs jeux d’enfants et se retrouvent, bien malgré elles, emmurées dans une cave souterraine, en raison d’un orage ayant déclenché une avalanche et une forte coulée de boue jusqu’au bourg. Isolées, coupées du monde, elles se confient et tentent de se souvenir d’un tragique accident, ayant eu lieu en avril 1967. Elles avaient alors été contraintes de se joindre à une colonie sanitaire, en raison de leur état de santé et de l’ambiance délétère du foyer familial.
L’avis de Laure :
Ne prenez pas peur avec ce roman car je sais, vous allez me le dire, vous n’aimez pas lire ces romans qui se passent en plein confinement. Mais ici, c’est un prétexte à revenir dans le passé, de celui qu’illustre si parfaitement cette couverture.
C’est à l’occasion du 2ème confinement que Dina et Judith, deux sœurs, se réfugient dans la maison familiale de leur enfance. Là, elles réévoquent leur passé, leurs parents et … un étrange événement de l’été 1967. J’ai vraiment aimé le climat de ce roman qui m’a pris comme une surprise. La plume est immersive et m’a entrainée avec elle tout doucement vers l’enquête que les 2 sœurs vont décider de mener. Elles sont décidées à en avoir le cœur net et à mettre de la lumière sur leurs bribes de souvenirs.
C’est au sein de cette colonie sanitaire où elles ont été amenées à passer l’été que s’est passé cet étrange événement sur lequel elles vont mener l’enquête. A leurs souvenirs, elles vont peu à peu ajouter les souvenirs des adultes qui étaient alors présents. Je n’en dis pas beaucoup et n’en dirai pas plus, juste parce que j’ai aimé cette surprise et que je vous laisse la découvrir à votre tour. Ce qui m’a tant plu ici c’est l’ambiance qui se met en place doucement, tranquillement et qui nous surprend lorsque cela monte crescendo.
Ma notation :
(Partenariat non rémunéré, livre offert par les éditions de Borée)