Le temps d’un vœu, Gaëlle Ausserré

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Quatrième de couverture :

Juin 1946. Au cœur de l’Allemagne vaincue, Helma s’apprête à épouser Franz. Sa vie bascule lorsqu’elle reçoit une lettre de France, écrite peu de temps avant la fin de la guerre. Les mots qu’elle y découvre la ramènent à une promesse faite dans le chaos d’alors. Le souvenir de ses combats livrés dans l’ombre ressurgit.

À l’automne 1943, Helma est de plus en plus troublée par la vision du monde que le Reich lui impose. Quand le voile qui l’aveugle se déchire, elle prend conscience de la face la plus sombre du régime. Plutôt que de détourner le regard, elle choisit de lutter aux côtés de ceux qui refusent le nazisme.

Contrainte de mener une partie de son existence dans la clandestinité, l’étau se resserre cependant autour d’elle. Comment conjurer la peur et la menace qui rôdent quotidiennement ? À quoi se raccrocher dans un pays où le simple fait d’aimer ou de penser devient un crime ?

L’espoir ne tient peut-être qu’à un vœu formulé en secret un jour d’été…

L’avis de Laure :

Comment vous dire ? Cela fait bien 2 ans que je porte et accompagne ce roman, comme une amie qui le tiendrait par la main. J’ai tout connu de lui. Une version nouvelle qui était déjà si belle puis le roman et ses ajustements pour qu’il porte toutes les émotions que ses personnages avaient à nous raconter.

Je connais à présent Helma, son grand cœur, ses peurs, ses blessures, le dur chemin de vie qu’elle va traverser à l’occasion de la guerre. Pourtant, je sais aussi vous dire qu’elle ne regrettera rien de sa vie. Elle ne regrettera pas d’être née du côté allemand, d’avoir rencontré un ouvrier français, de l’avoir aimé follement malgré l’interdit, elle ne regrettera pas non plus son engagement dans la Résistance malgré le risque. Il faudra vous préparer à lire des drames si vous ouvrez ce roman. Mais cela va aussi de pair avec de si belles émotions. Les personnages sont beaux, touchants, sincères, bons (et quelques uns sont mauvais jusqu’à la moëlle mais ça fait plaisir aussi de les détester !).

J’ai aimé voir se nouer l’amitié entre Adrian et Helma, j’ai aimé la relation ambivalente des deux sœurs Helma et Monika, j’ai aimé comme Helma saura finalement se rebeller contre un père odieux, j’ai aimé le lien timide qu’Helma renouera avec le temps avec sa mère Edda, j’ai aimé les liens de la résistance à travers la folie d’un engagement si dangereux, j’ai aimé les personnages français et l’ouverture de cœur qu’ils auront peu à peu face à cette ennemie, « la boche ».

C’est un roman d’amour mais pas que, c’est aussi un roman sur la guerre, la Résistance, la famille et ses liens souvent tortueux, l’amitié sincère et vraie. Et si vous connaissez déjà Gaëlle Ausserré vous savez à quel point elle traite bien tous ces thèmes, nous plongeant dans diverses émotions.

Vous savez, c’est ce que j’aime tant dans les romans autour de la seconde guerre mondiale, comme on peut plonger dans les événements les plus atroces, la violence et l’horreur tout en gardant toujours quelque part une part de lumière, d’espoir, … et d’amour. Il y a tout ça dans ce roman et c’est sûrement la raison pour laquelle il vous touchera autant que moi. Gaëlle nous permet de vivre le plus beau avec ses personnages, jusque dans l’après guerre, l’après drame, ce moment qui est souvent absent de bien des romans mais que Gaëlle tisse ici avec son habituelle douceur. Et c’est avec cette douceur et cette beauté dans les yeux que l’on referme le livre sur des personnages apaisés et heureux.

Ma notation :

Une histoire d’amour si belle à découvrir. Mais aussi un roman riche de tant d’autres choses.

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