Aussi fort que l’amour, Jacquelyn Mitchard

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Quatrième de couverture :

Trois ans après avoir été incarcéré pour le meurtre de sa petite amie Belinda, Stefan sort de prison. En butte à l’hostilité grandissante de tous, le jeune homme est harcelé de manière anonyme. Seule, Théa, sa mère, le soutient encore. Le nouveau roman de Jacquelyn Mitchard, l’autrice de Aussi profond que l’océan, adapté au cinéma avec Michelle Pfeiffer.
Stefan n’a que 17 ans quand il est envoyé en prison pour le meurtre, au cours d’une soirée arrosée, de sa petite amie Belinda. Trois ans plus tard, il est libéré. Mais, à part Théa, sa mère, nul ne semble prêt à le voir reprendre le cours de sa vie.
À commencer par la mère de Belinda et les membres de l’association  » Touche pas à nos filles « , qu’elle a créée dès l’incarcération de Stefan, et dont les manifestations hostiles attirent l’oeil des médias.
Théa voudrait aider son fils à se reconstruire, mais ses années derrière les barreaux l’ont amené à se replier sur lui-même. Et des inconnus commencent à le menacer. Dont cette jeune femme, qui le harcèle au téléphone…
Et si la nuit du drame, dont Stefan n’a aucun souvenir, n’avait pas livré tous ses secrets ?
Dans ce roman mêlant suspense psychologique et drame familial, Jacquelyn Mitchard renoue avec les thèmes qui ont fait le succès d’Aussi profond que l’océan, son best-seller international.

L’avis de Laure :

Etre la mère d’un meurtrier. C’est cette thématique forte qui porte tout ce roman. Elle est forcément amenée avec les peurs, les interrogations, le jugement de toute la société, la difficulté de poursuivre une vie sereine.

Théa n’a jamais rejeté son fils, accusé du crime très violent de sa petite amie alors qu’il n’avait que 17 ans. Trois années durant, pendant son emprisonnement, elle l’a défendu contre les accusations de violences conjugales associées au meurtre. Elle s’interroge bien sûr : comment celui qu’elle a élevé a pu en arriver là ? Mais c’est à ses côtés qu’elle sera, lorsqu’il sort de prison, prête à reprendre leur vie de famille, à l’accompagner dans la reprise de ses études, la recherche d’un travail.

Mais Thea, Stefan et Jep sont victimes de harcèlement de la part d’un mystérieux jeune homme à capuche et Thea reçoit de mystérieux appels d’une jeune femme prétendant avoir été présente sur les lieux du meurtre alors qu’elle n’a jamais été évoquée lors de l’enquête. Aller de l’avant et passer à autre chose semble très vite impossible. J’ai beaucoup aimé cette mère courage, qui veut comprendre, qui est malmenée entre ses émotions, son amour de son fils et le besoin de savoir s’il y a encore des choses secrètes. D’autant qu’il y a l’espoir : et si Stefan, qui ne se souvient de rien en raison de la prise de drogues le jour fatidique, n’était finalement pas responsable ?

Ca semble impossible et énorme, on se méfie du revirement que l’auteure nous réserve tout comme cela semble aussi tellement irréel que ce jeune homme bon, aidant et qui va incroyablement rebondir dès sa sortie de prison, puisse être coupable d’un crime aussi violent. Ce roman a des airs de thriller psychologique. J’ai été très très surprise des révélations finales ! Mais ça reste vraiment un roman car tout l’intérêt de cette lecture porte vraiment sur les interrogations qu’il transporte, des questions qui se posent à nous lecteurs et nous amèneront forcément à une plus grande ouverture d’esprit. Est-ce qu’un criminel reste une mauvaise personne ? Est-ce qu’il peut aussi être bon, rebondir, changer ? J’ai beaucoup aimé ces thématiques.

Ma notation :

Une belle lecture qui interpelle, comme je les aime.

archipel

(Merci à Mylène des éditions l’Archipel pour cette lecture)

Un commentaire sur « Aussi fort que l’amour, Jacquelyn Mitchard »

A vos claviers !