L’orpheline de Foundling, Stacey Halls

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Quatrième de couverture :

Londres, 1748. Bess Bright, vendeuse sur le marché aux poissons de Billingsgate, est contrainte de confier son bébé Clara à l’orphelinat de l’Hôpital de Foundling. Six ans plus tard, elle est prête à accueillir son enfant qu’elle n’a jamais oubliée. Mais quand elle se présente à l’orphelinat, on l’informe que sa fille a été récupérée par une femme se faisant passer pour Bess.
À moins d’un kilomètre de l’institution, une jeune veuve vit recluse depuis dix ans dans une sublime demeure. Quand un ami la persuade d’engager une nourrice pour sa fille, elle est d’abord réticente à l’idée d’héberger une étrangère. Mais alors que son passé menace de faire voler en éclats le monde qu’elle s’est minutieusement construit, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l’égard de sa fille…

L’avis de Laure :

Une couverture sublime, un titre mystérieux pour un roman historique qui m’a directement donné envie. C’est une lecture mystérieuse aussi, découpée en 4 grandes parties qui sont autant de rebondissements à l’histoire.

Pour ma part, dès le début, l’auteure a su m’intriguer en nous présentant la jeune Bess qui a à peine accouché qu’elle traverse tout Londres avec son père pour confier sa petite fille à l’orphelinat. On sent de suite que Bess a totalement assumé sa grossesse, qu’elle l’a très bien vécue, qu’elle aime sa fille et est prête à tout pour la rendre heureuse. Alors, ce placement, c’est juste le temps pour elle de s’organiser, pour pouvoir offrir une vie sereine à sa fille. J’ai aimé l’histoire de Bess, cet homme qu’elle a rencontré, la vie de misère auprès de son père et son frère, le dur labeur qu’ils mènent tous pour gagner de quoi vivre. J’ai compati à son drame lorsqu’elle peut enfin retourner chercher sa fille et qu’on lui apprend qu’elle l’a déjà récupérée, le lendemain même du jour où elle l’y a déposée. Qui a sa fille ? Où est-elle ?

Arrive alors la deuxième partie du roman qui m’a bien déconcertée, où l’on entre dans une maison bourgeoise, celle de la très froide Mme Callard, veuve et mère de Charlotte. Une vie aisée mais qu’on envie pas tant Mme Callard séquestre tout son monde dans la maison, seul lieu où elle les pense en sécurité. Je ne me suis pas du tout attachée à ces nouveaux personnages, n’ayant aucune empathie pour eux. Puis, lorsque le Docteur et ami de la famille, convainc Mme Callard d’embaucher une nurse, j’avais vite compris. Je m’attendais à un roman avec des mystères mais il n’y a pas tant, tout est vite très évident et la suite du roman n’a pas révélé beaucoup de surprises pour moi.

Je me suis quand même laissée porter jusqu’au final du roman mais en étant mitigée, je m’attendais vraiment à une intrigue plus forte et cela a été une déception pour moi de découvrir des événements qui se sont révélés plus simples que ce que j’en attendais. J’ai néanmoins apprécié la partie historique du roman et les nombreux personnages que l’on y croise. Et le final est doux et apaisé pour tous les personnages, nous permettant de refermer le livre sur une jolie note.

Ma notation :

Une intrigue un peu trop simple pour avoir su me combler.

(Merci à Marion des éditions Michel Lafon pour cette lecture )

Un commentaire sur « L’orpheline de Foundling, Stacey Halls »

A vos claviers !