Tenebra Roma, Donato Carrisi

Quatrième de couverture :

« Et si Rome se retrouvait plongée dans les ténèbres pour toujours… »

Cinq siècles auparavant, le pape Léon X lança cet avertissement : Rome ne devra jamais être plongée dans l’obscurité. Pourtant, lorsqu’aujourd’hui la foudre s’abat sur une centrale électrique au cours d’une terrible tempête, les autorités romaines sont forcées d’imposer un black-out total de vingt-quatre heures sur la ville le temps de réparer les dégâts. Dès le crépuscule, les ombres reviennent envahir Rome.
Dans le chaos et la panique qui s’ensuivent, une silhouette plus sombre que les autres va se déplacer silencieusement à travers la capitale, laissant derrière elle une traînée de morts… ainsi que des indices.
Marcus, le prêtre de l’ordre des Pénitenciers, peut reconnaître et interpréter les anomalies sur les scènes de crime. Mais le pénitencier a perdu son arme la plus précieuse : sa mémoire. Lui-même victime du tueur, il échappe de justesse à une mort atroce, sans plus aucun souvenir des derniers jours passés. Il va devoir remonter le fil de sa vie en même temps que la piste du monstre.
Seule Sandra Vega, une ancienne photographe scientifique, peut l’aider dans sa traque. Sandra connaît le secret de Marcus, mais a subi trop de pertes dans sa vie pour être en mesure de faire face à nouveau au mal. Et pourtant, elle va se retrouver entraînée malgré elle au cœur de l’enquête…
Le coucher du soleil se rapproche, et le temps est compté : au-delà des ténèbres, il n’y a que l’abîme.

L’avis de Laure :

On ne présente plus Donato Carrisi, célèbre auteur de thriller italien qui revient ici avec Marcus et Sandra, qu’on a découverts dans Le tribunal des âmes puis dans Malefico.

Ici, le pitch de départ est sympathique, un black-out total de 24 heures pour la ville de Rome suite à un problème de centrale nucléaire. Imaginez-vous vous retrouver sans lumière, sans réseau, sans aucun appareil electro ménager. L’angoisse pour bon nombre d’entre nous et de quoi imaginer la vie humaine sombrer dans la pure folie. Ajoutez à ça de terribles intempéries faisant déborder le Tibre, parsemez d’une bien mystérieuse enquête mettant la lumière sur de bien sombres personnages et, nous voilà plongés dans les ténèbres !

On retrouve les habituelles thématiques de Carrisi parmi lesquelles la religion chrétienne est encore bien présente à travers la présence de Marcus, le Pénitencier. Et c’est une fois de plus une enquête bien complexe, il faut vraiment être concentré dans la lecture entre les divers crimes et les liens qui se font petit à petit. Rien que pour ça, je ne conseillerai pas Carrisi à un lecteur débutant en thriller parce qu’il faut s’accrocher. J’ai trouvé parfois l’histoire un peu tirée par les cheveux et peu plausible comme ces personnages qui en réchappent toujours d’un cheveu alors que tout le monde les pense morts…

C’est sympa parce que c’est différent, parce que les enquêtes imaginées par Carrisi ne me font pas penser à un autre auteur (en même temps est ce que je lis assez de thrillers pour pouvoir comparer ?). Le duo Sandra / Marcus est toujours aussi bien amené, ils se complètent avec leurs différences. Ils vont bien en baver une fois de plus dans cette enquête. Et franchement, je n’avais rien deviné, c’est bien trop compliqué pour que je n’ose formuler la moindre hypothèse !

Ma notation :

J’ai tout lu de Donato Carrisi (hormis le tout dernier qui vient de sortir) et pourtant je ne sais pas si je continuerai à le lire. Les histoires sont assez complexes et ce n’est pas facile de bien suivre. En plus, vu mon rythme de lecture, je les oublie très vite une fois refermées.

Un commentaire sur « Tenebra Roma, Donato Carrisi »

A vos claviers !