La jeune fille sous l’olivier, Leah Fleming

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Quatrième de couverture :

1938. Invitée à rejoindre sa sœur à Athènes, la jeune et fougueuse Penny voit dans ce voyage l’occasion de rompre avec le carcan de la bonne société anglaise et de prendre enfin son indépendance. C’est là, dans la riche cité antique, que son chemin croise celui de Bruce, un séduisant archéologue néo-zélandais. Et déjà la guerre gronde…
Penny se porte alors volontaire pour aider la Croix-Rouge en Crète et s’improvise infirmière. Mais comment tenir sans nouvelles de Bruce ? Comment protéger son amie Yolanda, jeune infirmière juive ? Et, surtout, comment ne pas céder à cette fascination pour Rainer, ce haut gradé allemand que le hasard ne cesse de mettre sur sa route ?

L’avis de Laure :

Ce livre a été longtemps dans ma WL et ce n’est qu’en commençant à le lire que j’ai fait le lien concernant le nom de l’auteure. J’ai en effet déjà lu Leah Fleming avec La carte postale et L’enfant du Titanic. Des lectures  bien différentes.

Ici, Leah Fleming nous offre une page de l’histoire de la Grèce et notamment du conflit de la seconde guerre mondiale sur une île, la Crète. Tout part de l’histoire de Penny, jeune anglaise qui n’a absolument pas envie de suivre le plan familial : trouver un bon mari et vivre heureuse. Cela n’est absolument pas son rêve et elle va donc vite trouver l’opportunité de fuir vers Athènes où sa sœur s’est installée avec son époux. Quand la guerre commence, elle est censée suivre tous les anglais de retour dans leur foyer mais elle va à plusieurs reprises « rater » l’opportunité de partir. Bon j’aurais aimé un peu plus de détermination de sa part, à travers un vrai refus de partir plutôt que ces actes semi manqués mais passons.

Penny va s’engager au côté des grecs et j’ai adoré tout son périple qui va la mener en Crète. Là bas, c’est une autre façon de résister, aidée par la géographie très montagneuse de l’île et compliquée également par le fait qu’il est très difficile de s’en échapper. Le roman est très dense et riche de rebondissements. Leah Fleming offre à son héroïne une histoire d’amour également pleine de rebondissements, que j’aurais aimé plus romantique avouons-le, elle est jolie mais un peu triste aussi. J’ai vraiment apprécié la page historique que nous offre ce roman, je n’avais jamais lu la seconde guerre mondiale vue de Grèce mais tous les pays ont été impactés et ont du résister chacun à sa manière et c’est très intéressant à découvrir.

S’agissant d’un roman de plus de 500 pages, j’ai passé plusieurs jours en compagnie de Penny et ses amis. Je n’ai pas eu une lecture addictive comme je m’y attendais avec un titre qui représente tout ce que j’aime mais ce fut quand même une belle lecture.

Ma notation :

Une belle découverte du point de vue grec de la seconde guerre mondiale.

A vos claviers !