Les cendres sous les coquelicots, Carine Pitocchi

004

Quatrième de couverture :

1914. Aux quatre coins de l’Europe, la guerre éclate, séparant familles et amants.

Lorsque leurs fiancés sont envoyés au front, Lady Julia et Emily, malgré leur inquiétude grandissante, décident de s’engager elles aussi. Julia rejoint la Croix Rouge à Genève, tandis qu’Emily se rend en Belgique pour aider la population sous occupation allemande.

En France, à quelques kilomètres des tranchées où se battent les hommes, Florine, jeune institutrice, apporte soutien et réconfort aux enfants de son école, alors qu’à Londres, la famille Murphy prospère grâce à une nouvelle activité : la fabrication d’obus.

À l’autre bout du continent, la princesse russe Elena Demidov renie sa famille et son titre pour se joindre à la révolte du peuple.

Aristocrates ou domestiques, soldats ou civils, hommes ou femmes… la Grande Guerre n’épargne personne. Un roman choral palpitant, vibrant d’espoir et de fureur de vivre.

L’avis de Laure :

La voici enfin, la suite des rêves de nos mères, un roman que j’avais tant aimé découvrir en 2020. Et cette fois-ci, c’est sur près de 500 pages que Carine Pitocchi nous emmène avec elle, à travers la 1ère guerre mondiale et les très nombreux personnages qui vont vivre ces dures années.

L’épaisseur du roman vous fera peut-être peur mais croyez-moi, les pages défilent sans qu’on ne puisse s’arrêter. Quel talent ! Il y a ici tout ce que j’avais déjà admiré dans Le premier miracle de Gilles Legardinier : le talent, la documentation, la capacité à construire une histoire très dense, complexe sans jamais une seule minute perdre son lecteur.

On retrouve les personnages qu’on avait aimés dans le premier tome et tant d’autres qui vont faire leur apparition. On est à Londres, en France, en Suisse, en Belgique, sur le front russe, on passe d’un personnage et d’une histoire à un autre sans aucune frustration. C’est souvent le cas dans le romans de ce genre, on a  un personnage chouchou qu’on ne veut jamais quitter. Là non. J’ai aimé Emily et Archie, j’ai adoré Julia et Will et leur histoire d’amour si forte mais menacée par le rang social, j’ai adoré l’histoire naissante entre James et Elena. Et quelle belle panoplie de personnages secondaires avec chacun son histoire également.

Si l’on lit beaucoup sur la seconde guerre mondiale, la première n’est pas aussi souvent traitée dans la littérature. Pourtant, comme cette guerre des tranchées a été cruelle, lourde et dévastatrice. C’est très enrichissant de lire ce roman pour se remémorer cela aussi.

On ne peut pas résumer ce roman tant il y a d’histoires dans l’histoire, sachez juste que si vous le commencez, vous tomberez dans l’addiction vous aussi. Le rythme est trépidant, les personnages sont magnifiques et il y aurait 300 pages de plus qu’on suivrait sans hésiter, pour le talent de l’auteure pour l’infinité d’histoires de ses personnages, tout m’a plu, tout était bon à raconter et rien n’est de trop.

Il manque quoi ? Le tome 3 voyons !

Ma notation :

Un très beau roman. C’est pile pour ce genre de roman historique que je suis capable de vous dire que c’est ce genre là que je préfère lire parmi tous.

Merci aux éditions Charleston pour cette lecture

2 commentaires sur « Les cendres sous les coquelicots, Carine Pitocchi »

A vos claviers !