La bibliothécaire d’Auschwitz, Antonio G. Iturbe

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Quatrième de couverture :

À quatorze ans, Dita est l’une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, malgré l’horreur, elle tente de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz. À partir du témoignage de Dita Kraus, la véritable bibliothécaire d’Auschwitz, Antonio G. Iturbe a construit un roman fascinant qui a bouleversé des milliers de lecteurs à travers le monde.

L’avis de Laure :

Voici un roman qui me tentait énormément de par son thème et dans lequel j’ai eu plaisir à me plonger.  Pourtant, mon début de lecture a été plutôt laborieux et ce, pendant un bon moment.

J’ai en effet eu du mal à accrocher aux choix faits pour la narration. Une narration qui débute à Auschwitz, et qui va à plusieurs reprises revenir en arrière sur le début de la guerre tel que Dita, notre jeune bibliothécaire l’a vécu, dans son pays avec les différentes expulsions dont les juifs ont été victimes jusqu’au ghetto de Terezin. Et cette narration va également évoquer tour à tour plusieurs personnages. Une construction complexe qui m’a donc vite décontenancée.

Par ailleurs, plus je lis des romans sur Auschiwtz, plus je me dis qu’il me reste à en apprendre sur ce camp de concentration qui était construit comme une ville avec ses quartiers. Ici, on nous parle du bloc 31, un bloc familial du camp. Mais je n’ai pas tout compris à ce sujet et c’est mon regret. Pourquoi ce choix, à quoi était destiné ce bloc qui accueillait des enfants ? Comment était-il organisé ? Il m’a manqué des éléments historiques au cours de ma lecture.

Je crois que c’est vraiment la narration qui a rendu ma lecture mitigée. Par la suite, je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages comme je l’aurais souhaité. Cette petite bibliothécaire a pourtant pris des risques énormes pour permettre à ces quelques livres qui ont pu arriver à Auschwitz en si piteux état, de passer de mains en mains et notamment de permettre aux enfants de poursuivre un semblant d’éducation. Les privations dans le camp allaient en effet jusque là, il y a la nourriture, l’hygiène, les soins médicaux mais il y aussi cela : le droit à l’instruction et à la culture.

Alors, si la forme du roman n’a pas su me convaincre et que la petite Dita ne m’a pas émue via cette lecture, je suis contente de pouvoir, dans quelques temps, découvrir directement son témoignage pour, je l’espère, me faire une autre vision de ce qu’elle a vécu.

Ma notation :

Une déception de par la narration du roman.

(Merci à Romane des éditions J’ai lu pour cette lecture)

A vos claviers !