Valentine ou le temps des adieux, Thérésa Révay

004

Quatrième de couverture :

Paris, 1921. Au lendemain de son mariage avec l’héritier de la prestigieuse Maison Fonteroy, la jeune Valentine découvre le carcan d’une union dictée par la raison. Cette insatisfaction que rien ne saurait combler, est-ce cela, la vraie vie ? Passionnée et audacieuse, la jeune femme part en quête d’un destin à la mesure de ses rêves. Année après année, dans une Europe déchirée par la folie des hommes, Valentine ne va cesser de poursuivre avec orgueil ce bonheur qui se dérobe…

L’avis de Laure :

J’ai acheté ce livre de 660 pages en 2015… Près de 6 ans plus tard, je suis enfin en mesure de vous en parler ! Beau record et clairement le nombre de pages est souvent ce qui me décourage…

Je suis entrée tout doucement dans cette histoire qui nous présente dès le départ plusieurs personnages et lieux : Valentine, jeune parisienne qui se marie à l’héritier d’une maison de fourrure au début des années 20.  Le frère de son époux, Léon, a disparu avant la première guerre mondiale et ils ne l’ont jamais revu.  Nous suivons aussi, à Leipzig, Eva, chanteuse et son époux qui seront peu à peu impactés par la venue du nazisme. Et nous partons également en Russie avec Ivan et Anna.

Peu à peu, les liens se dessinent entre les histoires au fur et à mesure que la seconde génération naît puis grandit : Peter en Allemagne,  Sergueï en Russie et Camille, la fille de Valentine qui sera à mon sens bien plus l’héroïne du roman que sa mère qui est pourtant celle qui est mise en avant dans le titre du roman. J’ai aimé plein de choses dans ce roman : l’histoire de la mode et de la fourrure en particulier avec un savoir faire bien particulier qui nous est présenté dans ce roman.

C’est aussi un roman historique comme je les aime, qui va nous animer pendant plusieurs décennies, la seconde guerre mondiale, la séparation de l’Allemagne post guerre, la renaissance et la reconstruction douloureuse des pays et de leur économie. Et bien sûr, il y a ces liens passionnants entre les personnages, des histoires d’amour jamais faciles, des douleurs, des secrets, des liens familiaux fragiles et parfois source de tensions bref une fresque entre trois pays vraiment captivantes et qui justifie bien ces 660 pages !

Ma notation :

Il m’avait fait peur et pourtant, je suis bien contente de l’avoir lu !

A vos claviers !