[Duo lecture] Les derniers jours de Rabbit Hayes, Anna Mc Partlin

Pourquoi ce livre :

(MadameOurse) J’ai eu l’occasion de trouver ce roman en bourse aux livres l’an dernier et il faisait parties des livres que je voulais découvrir cette année.

(Lunatic) J’ai toujours lu de bon retours sur ce roman, j’avais envie de le découvrir sans même lire la 4ème de couverture! Était-ce une bonne idée?

La couverture :

(Lunatic) Une couverture très attrayante, fleurie, colorée. Très chouette.

(MadameOurse) Tout comme Lunatic ! 😉

La quatrième de couverture :

Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n’a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu’elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l’espoir de la sauver s’amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s’interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.

Après lecture :

(MadameOurse) J’aime bien me laisser emporter dans des lectures « à l’aveugle », sans savoir de quoi il sera question et c’est clairement ce que j’ai fait d’abord en achetant ce roman sans en lire la 4ème de couverture puis en le commençant. On m’a dit « il est triste », je ne le savais même pas.

Mia, surnommée Rabbit depuis son enfance, a 40 ans, une fille adolescente et une famille aimante qui va l’accompagner lors de ses « derniers jours ». Car Rabbit a un cancer et il ne lui reste plus que quelques jours à vivre. Ce roman va retracer ainsi les derniers jours de sa vie. L’auteure a choisi, je trouve, un angle d’attaque à son sujet original. Il ne sera pas question ici du combat contre le cancer, que Rabbit a bien mené avant d’en arriver à ce stade, il sera assez peu question de santé aussi finalement, Rabbit souffre, c’est la fin mais il n’y a que très peu de détails médicaux dans l’histoire. Je trouve que toute l’histoire est plutôt centrée sur les liens familiaux, la perte qui va arriver pour les proches de Rabbit et la tentative de se préparer au deuil en vivant au mieux les derniers jours qui leur sont offerts.

La famille et les amis de Rabbit m’ont beaucoup plu, il y a un environnement très aimant entre eux, ils sont soudés et ils gardent une place importante pour l’humour dans leurs échanges, comme ils l’ont toujours fait. Mais bien sûr ils souffrent, bien sûr ils ne réagissent pas tous de la même manière, on le voit bien avec les parents de Rabbit et leurs réactions si opposées. Sans avoir vécu ce que la famille de Rabbit vit, le roman m’a eu l’air plutôt réaliste.

L’histoire n’est pas centrée que sur Rabbit, on revisite aussi sa jeunesse, sa bande d’amis et notamment son attraction si forte pour Johnny. Là il y a eu un élément du roman que je n’ai pas trop bien compris car Johnny a lui aussi disparu jeune des suites d’une dure maladie. Je n’ai pas saisi pourquoi l’auteure avait souhaité faire un si gros parallèle entre les deux personnages de son roman, je n’en ai pas vu l’intérêt.

J’ai aimé ce roman sans en être émue aux larmes comme cela a pu être le cas de Quand la nuit devient jour. Pour moi finalement cette lecture n’était pas à la hauteur de ce que j’en attendais après tous les avis élogieux que j’ai vu passer.

(Lunatic) J’ai commencé ce roman sans avoir lu la 4ème de couverture, je ne savais donc rien de l’histoire. Même si le titre du roman laissait présager le scénario, je ne m’attendais pas un tel récit. Mia que l’on surnomme Rabbit, qui se bat contre un cancer quitte l’hôpital. Non pas pour rentrer chez elle, mais pour rejoindre un centre de soins palliatifs où elle pourra passer ses derniers jours un peu plus sereinement, entourée de ses proches. Ses 9 jours nous permettent d’en savoir plus sur Rabbit, sur son passé et c’est l’occasion pour le lecteur de faire connaissance avec les membres de sa famille, sa fille Juliet et un certain Johnny, l’amour de jeunesse.

Ce roman m’a vraiment foutu le bourdon. Je reprenais ma lecture à chaque fois avec une boule au ventre. Je ne voulais pas le finir, je ralentissais ma lecture, comme si je pouvais ainsi repousser le final que l’on connait rien qu’en lisant le titre du roman. J’étais très mal à l’aise, j’avais l’impression de ne pas avoir ma place dans cette histoire. Cette sensation de m’immiscer en tant que lecteur dans l’intimité de cette famille, qui vit le pire. Alors que le roman pourrait appeler beaucoup d’émotions, j’avoue avoir été assez insensible aux personnages malgré toutes leurs qualités. Il n’y a que Juliet qui a su me toucher un peu, lorsque j’imaginais quelle pourrait être sa vie sans mère et comment cette jeune fille allait pouvoir se construire avec cet absence.

Au final sans m’ennuyer, il m’a manqué un je ne sais quoi pour vraiment apprécier ce roman. Malgré toute la bienveillance, générosité et bienveillance qu’il dégage, je l’ai trouvé terriblement triste, et ce n’est pas ce que j’attends personnellement d’un roman.

2 commentaires sur « [Duo lecture] Les derniers jours de Rabbit Hayes, Anna Mc Partlin »

  1. J’ai lu ce roman il y a quelques temps et j’en attendais beaucoup au vue des critiques. Et bien je suis passée complètement à côté…. je n’ai pas du tout aimé… Vraiment dommage…

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A vos claviers !