Une douce odeur de pluie, Jojo Moyes

Quatrième de couverture :

Le récit inoubliable de trois générations de femmes irlandaises face aux réalités de l’amour, du devoir et du lien exceptionnel qui unit les mères à leurs filles.
Lorsque Kate fuit son Irlande natale afin d’échapper aux tensions familiales, elle se fait une promesse, celle de toujours être une amie pour son enfant. Quinze ans plus tard, l’histoire semble pourtant se répéter : un gouffre immense s’est creusé entre Kate et sa fille Sabine. L’adolescente quitte Londres pour se rendre chez Edward et Joy, les grands-parents qu’elle connaît à peine.
Marquée par sa séparation douloureuse avec Kate, Joy se réjouit à l’idée de passer du temps avec sa petite-fille mais la réticence de cette dernière s’avère très vite décourageante. Bientôt, la curiosité de Sabine fait resurgir un secret de famille longtemps enfoui, et Joy doit enfin confronter son passé. Après tout, il est peut-être temps de guérir de vieilles blessures…

L’avis de MadameOurse :

C’est le 6ème roman que je lis de Jojo Moyes, je me suis laissée tenter une fois de plus car j’apprécie l’univers de l’auteure. Ici ça a commencé très fort parce que j’ai tout simplement adoré le prologue du roman. Il se passe à Hong Kong au moment du couronnement de la reine Elisabeth II. Joy va faire la connaissance d’Edward et ce sera une évidence entre eux. Une rencontre assez magique à lire, j’étais comblée par ce début de lecture.

Sauf que… bing… le premier chapitre s’ouvre de nos jours entre Kate et Sabine, fille et petite fille de Joy. J’étais triste comme tout de pas poursuivre dans le roman historique avec le couple de Joy et Edward. En plus de ça, on va alors rencontrer les Joy et Edward grands parents mais l’auteure nous les présente de façon plutôt détestable ! Mais non, ça ne m’allait pas du tout, du tout.

Et puis ma déception s’est poursuivie car le début du roman était bien plat. Sabine arrive chez ses parents où elle va vivre quelque temps pour que sa mère puisse régler ses histoires à Londres. En effet, Kate se sépare de son compagnon et c’est assez tendu entre la mère et la fille. Sabine en veut à sa mère de son instabilité amoureuse. En Irlande auprès de ses grands parents qu’elle ne connait pas, Sabine est plutôt malheureuse, loin de ses amies, des modes de communication dont elle a l’habitude, elle va en plus subir les règles de vie bien strictes de la maison et sera confrontée à une grand mère peu bavarde et un grand père malade. Heureusement il y a Thom qui travaille aux écuries et qui parviendra peu à peu à la dérider.

Passé la première longue moitié du roman, nous avons des flash backs de la jeunesse de Joy et Edward, apartés que j’ai beaucoup aimés. Et puis Sabine va faire connaissance d’Annie, une jeune femme bien déprimée qui semble cacher quelque chose. Petit à petit, elle s’attachera à la vie en Irlande, à ses grands parents et se sentira alors vraiment à sa place. Kate reviendra à son tour sur place auprès de son père mourant et ce sera l’occasion pour elle d’apprendre des secrets que sa mère lui a cachés qui apaiseront beaucoup l’ambiance familiale. Et au final, ce roman est très joli. Les personnages sont touchants, l’histoire est forte et, j’étais triste de quitter toute la famille Ballantyne.

Ma notation :

Après un début bien laborieux, j’ai beaucoup apprécié ce roman.

(Roman lu en partenariat avec Netgalley)

3 commentaires sur « Une douce odeur de pluie, Jojo Moyes »

A vos claviers !