Au nom de ma mère, Hanni Munzer

Quatrième de couverture :

Étudiante à Seattle, Felicity reçoit un appel : Martha, sa mère, a disparu… Felicity la retrouve à Rome, où Martha s’est enfuie avec des archives familiales.
Martha a en effet découvert une longue lettre écrite par sa propre mère, Deborah, fille d’une diva qui connut son heure de gloire aux débuts du IIIe Reich. Une lettre qui va plonger Felicity dans une quête douloureuse.
Alternant passé et présent, ce roman mêle amour et trahison, colère et culpabilité, péché et expiation, autour d’un secret de famille courant sur quatre générations.

L’avis de MadameOurse :

Je ne présente plus mon amour des livres traitant de la seconde guerre mondiale…. Toute nouvelle sortie sur le thème me fait envie, c’est toujours une opportunité de plus d’apprendre des choses sur cette période si terrible. Et croyez moi il y en a des choses à révéler sur les atrocités menées par les nazis… Alors après Mischling lu récemment, j’étais heureuse de me plonger dans Au nom de ma mère. Je l’ai d’ailleurs lu en parallèle avec un autre roman dont on parlera prochainement qui traite lui aussi de cette période historique qui me passionne.

Ce roman, je l’ai adoré. Il m’a captivée plus que je ne le pensais, j’ai eu un mal fou à le reposer entre 2 séances de lecture. Après un prologue autour de Felicity et sa mère Martha, on va suivre un couple très amoureux : Gustav un médecin et son épouse Elizabeth une chanteuse de talent. Ils vivront l’arrivée du nazisme au pouvoir et vont percevoir tous les changements que cela va amener dans leur vie. Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est qu’on y voit quand même la capacité qu’a eu la classe sociale aisée d’analyser les choses puis, de tenter de sauver leur peau. Les moyens aident mais ne font pas tout… On ne sera jamais au cœur des camps de concentration dans ce roman mais les horreurs du quotidien de l’occupation nazie y sont quand même terriblement présents. Dans une seconde phase du roman, c’est Deborah, la jeune fille du couple que nous suivront. A tout juste 18 ans, elle sera très proche des nazis les plus influents et il lui faudra un temps avant d’être capable de prendre du recul sur ce qui se passe autour d’elle.

Par la suite, elle réagira, aux cotés de son amie Marlene pour combattre le programme des nazis qu’est la suppression du peuple juif.

Le roman est passionnant, j’en ai aimé tous ses personnages, même les personnages secondaires. La famille va vivre une quantité de péripéties qui font qu’on est complètement pris dans le roman, on en tourne les pages les unes après les autres avec l’envie tenace de savoir ce qu’il va se passer ensuite. Je ne veux pas révéler l’intrigue parce que ce serait dommage si vous le lisez et j’ai adoré là où l’auteure m’a amenée sans que je l’imagine.

Et finalement, on en oublie le prologue partagé avec Felicity et Martha. Enfin, je ne l’avais pas oublié mais je me suis dit que l’histoire au cœur du roman suffisait amplement, c’est à Elizabeth puis Deborah que je me suis attachée. Elles ont été les personnages qui m’ont touchée. Je ne savais pas trop comment l’auteure allait conclure le roman en revenant à la période contemporaine mais, comme je m’y attendais, cette conclusion ne m’a pas particulièrement touchée. J’étais tellement bien en 1945 dans l’histoire de Deborah ! Certes, la conclusion contemporaine a un sens, elle amène quelque chose à l’histoire mais j’aurais vraiment adoré le roman également sans cette partie.

Ma notation :

Coup de cœur ! Un roman magnifique. L’auteure a écrit une suite autour du personnage de Marlene, l’amie de Deborah dans le roman et franchement : je VEUX LIRE CETTE SUITE ! J’ai été pleine d’émotion lors de cette lecture. J’avais tellement aimé la couverture avec ce regard de femme magnifique, je suis ravie que l’histoire m’ait emporté, c’est tellement bon de vivre un coup de cœur de la sorte.

 

Un grand merci à Mylène des éditions Archipel pour cette superbe lecture.

5 commentaires sur « Au nom de ma mère, Hanni Munzer »

A vos claviers !