Contrecoups, Nathan Filer

Quatrième de couverture :

Matthew a 19 ans et c’est un jeune homme hanté. Hanté par la mort de Simon, son grand frère, dix ans auparavant. Hanté par la culpabilité. Matthew souffre de schizophrénie, une maladie qui « ressemble à un serpent ». Pour comprendre son passé et s’en libérer enfin, il écrit, dessine, tente de remonter le fil du temps. Il raconte l’enfance étouffée par le deuil, l’adolescence synonyme de lente descente dans la folie, l’internement… Bouleversant, souvent drôle, Contrecoups est une sublime ode à la tolérance et à l’acceptation.

L’avis de MadameOurse :

J’ai ce livre dans ma bibliothèque depuis un an et demi. J’ai eu envie de l’en sortir dernièrement après avoir lu un article d’une blogueuse qui évoquait sa sortie au format poche. Ça a été l’occasion pour moi de redécouvrir de quoi il était question et ainsi, d’avoir envie de l’ouvrir. (Oui il y a des livres non lus dans ma bibliothèque pour lesquels je n’ai aucune idée de l’histoire…)

Avant d’en dire plus sur mon expérience de lecture, il faut savoir que ce livre a reçu le prix Costa en Angleterre, récompense adressée au meilleur livre de l’année.

Comme d’habitude lorsque j’ai attaqué cette lecture, c’était en alternance avec un ebook (je lis toujours en même temps un livre format papier et un ebook). Très vite, mon ebook du moment a pris le pas sur ce roman. Et il m’a fallu me forcer, sans succès parfois, pour avancer dans Contrecoups. Mauvais signe…

J’ai eu, en effet, beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Les chapitres m’ont vite semblé décousus, je n’arrivais pas à faire le lien entre les différents événements racontés. Et ça ne m’a pas donné envie de poursuivre. Cependant, puisque j’ai acheté le livre, je ne voulais pas l’abandonner si vite. Je suis allée lire quelques avis sur ce roman et cela m’a aidée à poursuivre ma lecture. En effet, le roman est raconté du point de vue de Matt qui est donc schizophrène. Et forcément, le récit de sa réalité est différent. Dans le livre, il revient sur des anecdotes marquantes de sa vie mais on part un peu dans tous les sens sur le plan spatio temporel. D’où le fait, qu’en lisant, nous trouvions les chapitres décousus.

Au delà de ça, que dire ? Ce roman ne me marquera pas. Je l’ai lu complètement sans m’y attacher, sans y ressentir d’émotion, sans voyager, sans apprendre de choses sur la maladie qui y est évoquée. Or, j’aime sortir d’une lecture avec une « plus value ». Là ça n’a pas été le cas malheureusement. Et je pense que vous le ressentirez dans mon avis tellement, dans le fond, j’ai peu de choses à dire de ce livre. Je ne saurai pas vous l’expliquer. C’est un roman particulier et sa particularité ne m’a pas touchée.

Ma notation :

Une déception pour ma part. Mais je vous conseille de tenter l’expérience si ce livre vous intéresse.

Un commentaire sur « Contrecoups, Nathan Filer »

  1. Ha contente de voir que je suis pas la seule à opter toujours pour un livre papier ebook ☺️ J’aime beaucoup ta chronique, je trouve que même si tu n’as pas aimé le livre, tu nous y donnes ton ressentie avec argument, et c’est un truc que j’aime beaucoup chez certains blogueurs.

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