Les rescapés de Junas, Florence Roche

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Quatrième de couverture :

Depuis des générations, les Jacquart forment une grande lignée de fabricants d’eau en bouteille. Mathilde sera la première femme à diriger l’entreprise. Brillante, moderne, la jeune chimiste doit beaucoup à la complicité qui la lie à son grand-père. Elle n’a pas connu Paul, son père, mort d’un accident en 1955, l’année de sa naissance.
Le jour des funérailles de sa grand-mère, Mathilde se voit remettre un médaillon trouvé dans les ruines de Junas, village ardéchois près de Privas. Elle découvre, stupéfaite, à l’intérieur du bijou des photos de Paul et d’une inconnue. Et elle apprend que les habitants de Junas ont tous péri le 15 juin 1955, d’une fièvre inconnue.
Elle décide aussitôt de faire toute la lumière sur son père. Et sur le tragique sort du « village maudit ».

L’avis d’Audrey :

Je n’avais pas spécialement décidé de lire ce roman, mais après les recommandations de nombreuses lectrices de ma bibliothèque, je me suis lancée et grand bien m’en a fait. C’est un roman de la collection Terres de France, je m’attendais un peu à une histoire simpliste et trop « terroir », mais mes préjugés ont vite sauté. Il ne m’a pas fallu aller loin dans ma lecture pour être complètement happée par l’intrigue et séduite par les personnages de cette tragique histoire familiale.

Mathilde pensait tout savoir des drames et des pertes qui ont marqué sa famille. Elevée par son grand-père et une mère peu maternelle, elle co-dirige l’entreprise familiale d’eau en bouteille. Mais un jeune homme va faire valser ses certitudes en lui donnant un pendentif renfermant deux portraits : celui de son père, mort quand elle était encore un nourrisson et d’une femme étrangère. Mathilde ne peut en rester là, et décide d’enquêter sur ce passé. Rapidement, ses recherches vont la mener à Junas, un village où, un jour de 1955, tous les habitants ont péri d’un mal mystérieux. Cet événement tragique a-t-il un lien avec sa famille et son père ? 

Quel roman captivant que l’histoire de Mathilde, mais surtout de Paul son père, et de Claire, la femme qu’il a tant aimé, bien plus que son épouse, la mère de Mathilde. Tout est complètement addictif dans cette histoire : les personnages que l’on déteste ou affectionne, les amours et désillusions, les drames et les rebondissements. L’auteure nous livre de nombreuses surprises, finement amenées avec une narration qui mêle le passé en 1955 et les recherches de Mathilde 20 ans plus tard. Cette histoire d’amour et de vengeance, au goût de saga familiale m’a passionnée, et même si j’avais compris une grande partie du final bien avant la restitution des éléments clés du récit, j’ai éprouvé un grand plaisir avec cette lecture.

Je ne peux que remercier les lectrices qui ont tellement insisté pour que je lise ce roman. Et promis, je compte bien laisser mes préjugés de côté et me replonger bien plus vite que prévu dans un autre roman de cette collection, et pourquoi pas de cette même auteure, qui avait aussi surpris Laure avec un précédent roman.

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A vos claviers !