Les heures incertaines, Carine Pitocchi |

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Quatrième de couverture :

1919. Alors que l’Europe se relève à peine de la Grande Guerre, chacun se tourne résolument vers l’avenir. Mais retrouver sa place dans ce monde bouleversé ne sera pas aisé…

Brutalement désœuvrée après ces années de labeur au sein de la Croix-Rouge, Lady Julia trouve refuge dans les bras de William Murphy, tout juste rentré du front. Mais si la guerre a changé le visage de l’Europe, elle n’a pas comblé le fossé qui sépare leurs deux familles, et le couple devra affronter bien des obstacles.

De son côté, Emily est envoyée à Paris où les négociations de paix battent leur plein. Fière d’être la seule femme journaliste à couvrir cet événement historique, elle devra apprendre à manœuvrer entre la vie politique, sa carrière et sa vie de famille..

Florine, Elena, Catherine, Jackson, Yana, Frederich, Magda… De la Russie à la France, des États-Unis à l’Angleterre en passant par l’Allemagne, tous seront confrontés aux tumultes d’un monde fragilisé.

Avec une écriture immersive, Carine Pitocchi nous entraîne au coeur de l’Histoire, dans une saga addictive au rythme haletant.

L’avis de Laure :

En 2020, je suis tombée sous le charme du Prix du livre romantique attribué au premier tome de la saga de Carine Pitocchi. En 2021, j’étais bluffée par tout le talent que l’auteure nous dévoilait dans le second tome, tellement plus dense, précis, documenté. Et tout aussi passionnant.

Inutile de dire que la suite était fort attendue. Le 4ème tome le sera tout autant. Pourtant, à saga dense et alternant entre de très nombreux personnages, il m’a fallu du temps pour m’y replonger, me remémorer qui était chaque personnage, son rôle et ce qu’il avait vécu jusque là. Ca s’est plutôt bien passé pour les personnages principaux Will, Julia, Emily, Archie… Cela a demandé bien plus de temps pour les personnages secondaires et notamment les employés de Longfield.

Mais malgré ça, la magie prend peu à peu et justement pour les mêmes raisons. Il n’y a aucun temps mort justement parce que cette fresque met en avant de nombreux personnages, qu’il leur arrive à tous des choses qui méritent d’être racontées. Et que Carine Pitocchi raconte d’ailleurs si bien. Et puis, il y a cette immersion dans la grande Histoire. La sortie de la guerre, le renouveau qui doit se dessiner mais l’impossibilité d’oublier les 4 dures années passées et les proches qui n’ont pas eu la chance d’en réchapper.

Comme le dit si bien l’auteure, ce tome est uniquement consacré à l’année 1919 et en le refermant, je n’avais pas du tout eu l’impression qu’il s’était passé si peu de temps. Une année dense pour nos personnages où il a fallu gérer la belle sœur « folle », tenter pour Julia de se faire accepter de la sœur de Will, trouver l’équilibre pour Emily entre sa famille et son investissement professionnel, reconstruire une nouvelle vie anglaise pour Elena. Aucun thème ou événement en particulier ne m’a plus charmée que les autres. La réussite de cette saga c’est vraiment son ensemble, tout est plaisant, intéressant, on a envie d’en savoir plus de chaque personnage. Et j’ai particulièrement apprécié justement les petits bonheurs qui débarquent dans la vie de chacun.

Ma notation :

Une saga toujours aussi plaisante. Vite, la suite !