La violoniste d’Auschwitz, Ellie Midwood

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Quatrième de couverture :

À Auschwitz, chaque jour est un combat pour survivre. Alma a le matricule 50381, un nombre tatoué à l’encre bleue sur sa peau. Comme des milliers d’autres, elle est enfermée et séparée de ceux qu’elle aime.

Cette réalité ne pourrait pas être plus lointaine de la vie d’avant pour Alma. Star de l’Orchestre Philarmonique de Vienne, ses performances de violoniste ont envoûté les amateurs de musique classique. Nièce de Gustav Mahler, fille d’un violoniste célèbre, elle a même fondé en 1932 un orchestre de femmes. Mais quand les Nazis ont envahi l’Europe, personne n’a pu la sauver…

Dans son malheur, sa chance va être d’être reconnue par l’une des chefs nazis du camp, qui va lui imposer de monter et diriger un orchestre de femmes pour le bon plaisir des SS. Au début, Alma refuse, mais elle réalise rapidement le pouvoir offert par sa position : elle peut sauver des jeunes filles d’une mort certaine.

C’est ainsi qu’Alma va rencontrer Miklos, un pianiste talentueux. Au milieu du désespoir, ils vont connaître la joie des répétitions, des notes, et des concerts qu’ils donnent côte à côte – tout en priant que le cauchemar cesse un jour.

Mais à Auschwitz, l’air est contaminé par la mort, et la tragédie est la seule certitude…

L’avis de Laure :

La violoniste d’Auschwitz c’est l’histoire vraie romancée par Ellie Midwood d’Alma Rosé, violoniste et cheffe d’orchestre. 

C’est un personnage fort qui m’a déconcertée et déroutée dès le début. On le sait car on a l’habitude de lire des récits de personnes déportées dans les camps, qu’ils soient fictifs ou réels, tous ces récits mettent en avant des personnes qui subissent, qui ont peur, qui baissent la tête et font tout pour ne pas se faire remarquer. Pas Alma. D’abord parce qu’elle se fout de survivre, si elle doit mourir elle est prête. Mais courber, ça non elle ne le fera pas.

Et c’est en cela que ce récit est fort, pour l’héroïne qu’est Alma. Lorsque les nazis en charge d’Auschwitz la sollicitent pour mener le camp des musiciennes, elle refuse d’abord. Avant de voir plus loin pour les autres. Elle a un moyen de pression sur les nazis pour sauver les musiciennes, leur donner une chance de survivre. Alors elle accepte, uniquement pour cela.

C’est une organisation folle qu’elle va mettre en place, demandant toujours plus d’éléments de confort, le chauffage, de bons repas mais aussi plus de musiciennes. Pour sauver plus de monde. Et elle y parvient parce que son talent est tel que les nazis sont prêts à tout pour entendre sa musique. La musique et les camps, là aussi un élément tellement perturbant, jouer, écouter la plus belle des musiques sous la pluie de cendres qui s’échappe des chambres de la mort. Apporter la beauté de la musique dans cet endroit où plus aucun  bonheur n’existe. L’auteure met en avant ce paradoxe et c’est forcément poignant.

Pourtant, la lecture s’ouvrait sur un prologue choc, qu’on oublie un petit peu mais qu’on va comprendre à la fin du roman, il vient achever l’histoire d’Alma, Alma qui a toujours tout fait et tout donné dans un seul but : pour les autres, pas pour elle. Une héroïne, une vraie.

Ma notation :

L’histoire si touchante d’une femme forte, déterminée et courageuse.

(Merci aux éditions Faubourg Marigny pour cette lecture)

4 commentaires sur « La violoniste d’Auschwitz, Ellie Midwood »

  1. Voilà qui pourrait bien me plaire ! j’aime les histoires inspirées de personnages ayant existé. Je cherche aussi des livres sur cette période 🙂
    Récemment, j’ai lu « La goûteuse d’Hitler » j’ai adoré ! ❤

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A vos claviers !