Le chant de la rivière, Hannah Richell

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Quatrième de couverture :

Des trois sœurs Sorrell, Lucy a toujours été la plus imprévisible. Pour autant, personne ne s’attendait à la voir annoncer ses noces une semaine à peine avant la cérémonie !

Pourquoi une telle urgence ? Lucy ne peut-elle jamais rien faire comme tout le monde ?

Tandis qu’Eve, l’aînée, décide de tromper son agacement et ses problèmes en s’investissant dans les préparatifs, Margot, la cadette, s’inquiète : elle, qui a rompu tous liens des années plus tôt, redoute ce séjour dans la maison de famille chargée de souvenirs douloureux, et la confrontation inévitable avec sa mère, cette grande romancière à l’inspiration tarie depuis longtemps.

Mais Margot n’est pas la seule à vouloir tenir le passé à distance. Car s’il est un trait que partagent les Sorrell, mère et filles, c’est le goût du secret. Et ces jours de fête pourraient se transformer en catharsis familiale…

L’avis de Laure :

Deux ans après Les secrets de Cloudesley, j’ai plongé avec la même facilité dans cet autre roman d’Hannah Richell. Exactement comme je le disais en 2019, cette nouvelle histoire m’a de suite plu et ici en particulier, les personnages féminins m’ont immédiatement touchée. Et j’adore quand une lecture commence ainsi parce que c’est la certitude de la savourer.

C’est d’abord l’histoire de retrouvailles sur un fond heureux mais tendu. Margot regagne la maison familiale pour le mariage de sa sœur, Lucy. Si elle est heureuse de retrouver ses 2 grandes sœurs, Eve et Lucy, les choses sont bien plus difficiles avec leur mère, Kit. On va comprendre peu à peu pourquoi, en replongeant dans l’enfance des 3 sœurs. Leur mère a commencé à écrire des romans à la naissance de l’aînée et est très vite devenue auteure à succès, pendant que leur père Ted, ne parvenait plus à finir l’écriture de ses pièces de théâtre. Mais le succès de Kit va prendre tant de place dans sa vie qu’elle en oubliera ses filles et son mari.

Par une alternance passé / présent très bien menée, on dénoue peu à peu les ficelles, les secrets et les drames du passé en même temps que le présent défile amenant lui aussi son lot de joies et de peine. Comme dans le précédent roman d’Hannah Richell, j’ai retrouvé un rythme, doux, presque tranquille pour conter cette famille et ses drames. Un rythme étonnant pour les secrets que les Sorrell cachent. Les liens entre les uns et les autres sont la force du récit et notamment ce qui se joue dans les non dits. On avance dans la révélation et l’ouverture que les personnages vont avoir pour avouer ce qu’ils vivent ou ont vécu et c’est tellement synonyme d’apaisement, de mieux être pour chacun qu’on est à la fois peinés par les durs événements révélés autant qu’on se réjouit de savoir que tout cela va permettre à chacun d’aller vers l’apaisement.

Je garderai un très bon souvenir du Chant de la rivière, pour ses personnages, leurs failles, leurs forces, les émotions qu’ils m’ont fait vivre. Et je garderai également un souvenir très visuel de ce roman et de Windfalls, la maison familiale qui a été un très beau cadre pour cette histoire.

Ma notation :

Un roman que je vous recommande vivement.

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