Quatrième de couverture :
1931. Lilly Blackwood remarque les lumières d’un cirque depuis la fenêtre de sa mansarde. La petite fille a interdiction d’explorer les alentours de Blackwood Manor… Elle n’est même jamais sortie de sa petite chambre. C’est pour sa sécurité, lui répète sa mère, car Lilly fait peur. Mais cette nuit-là, elle est emmenée en dehors de la propriété, pour la première fois. Et elle est vendue au cirque. Deux décennies plus tard, Julia Blackwood est l’héritière de cette famille maudite, du manoir de ses parents et de leur élevage de chevaux. Elle espère que revenir sur le lieu de son enfance pourra effacer de douloureux souvenirs. Mais elle va découvrir une mansarde jamais ouverte, et les photos d’un cirque mettant en avant une étonnante jeune femme…
L’avis de Laure :
Premier roman des éditions Faubourg Marigny et un prologue choc, celui qui annonce forcément une lecture qui va nous marquer. Comment ne pas se prendre immédiatement d’empathie pour la petite Lilly ? Séquestrée dans un grenier car « elle est un monstre », la petite fille n’a jamais mis le nez dehors. Jusqu’au jour où un cirque s’installe à proximité de la maison et où sa mère la fait sortir enfin de son grenier, en pleine nuit. Pour la vendre à ce cirque. De là commence une vie effrayante, celle d’un cirque dans les années 30 et de sa galerie de monstres que Lilly intègrera. Une destinée affreuse, peut-elle se réjouir alors d’avoir enfin quitté le grenier de ce manoir ?
Deux décennies plus tard, Julia elle, va réintégrer le manoir, suite au décès de sa mère. La jeune fille avait fui cette famille sans amour pour ne plus jamais y revenir. Lors de son retour, elle va prendre en main l’élevage de chevaux que ses parents avaient monté tout en tentant de percer les mystères de son enfance. Une à une, elle va ouvrir les pièces fermées à clé dans lesquelles elle n’avait parfois jamais mis les pieds. J’étais un peu frustrée de la quête de Julia parce que je me suis très vite doutée que les mystères de l’histoire, c’est elle qui les découvrirait. J’étais donc bien impatiente de lire Julia mais la progression de son récit est lente, l’auteure met d’abord l’accent sur l’histoire de Lilly.
Lilly est une petite héroïne émouvante qui, heureusement, se fera des alliés dans ce cirque. J’ai aimé la voir grandir, s’affirmer et devenir ce qu’elle souhaite être, en accord avec les valeurs qui sont les siennes. Le cadre du cirque des années 30 est très sympathique et bien décrit par Ellen Mary Wiseman. La tension dramatique parsème les chapitres, bien des fois mon cœur se nouait tant j’étais sûre qu’un événement dur allait subvenir. Et effectivement, la destinée de Lilly est particulièrement difficile.
Lorsqu’on arrive sur le final du roman, on ne peut plus le lâcher, on veut avoir enfin le fin mot de l’histoire et savoir ce qu’il est vraiment arrivé dans la vie des personnages. Généralement, lorsqu’on achève la lecture de cette manière-là, c’est que le livre est réussi et que l’auteure a réussi son pari : nous emporter dans son histoire et nous captiver pour la destinée de ses personnages.
Ma notation :
Un beau roman.
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