La parade des enfants perdus, Pam Jenoff

Quatrième de couverture :

1944, Allemagne nazie, Noa, 16 ans, découvre un wagon contenant des dizaines de bébés juifs, en partance pour les camps, la plupart morts de froid. Bouleversée, elle enlève l’un des survivants et trouve refuge dans un cirque itinérant. Son directeur, Herr Neuhoff, s’engage à l’accueillir ainsi que son soi-disant petit frère à une condition : qu’elle maîtrise le trapèze volant en équipe avec Astrid, trapéziste juive.
Dans cette guerre où chaque faux pas peut s’avérer fatal, Noa et Astrid doivent apprendre à se faire confiance en dépit de leurs terribles secrets.

L’avis de Laure :

Ce livre me tente depuis sa sortie il y a un peu plus d’un an. Comme je suis dans une phase de lecture où j’ai envie de découvrir de nouveaux titres traitant de la seconde guerre mondiale, j’ai enfin programmé la lecture de celui-ci.

Pourtant, le contenu est finalement bien différent de ce que je m’attendais à lire. Je crois que je me suis trop attachée à la couverture et au titre et que l’histoire n’a donc rien à voir avec ce que j’imaginais. Noa, une jeune hollandaise, dont les parents l’ont mise dehors suite à la découverte de sa grossesse, va devoir abandonner son bébé, fils d’un soldat allemand, au Lebensborn, cette institution qui promeut la naissance de bébés aryens. Après cet abandon, la jeune femme trouve un emploi dans une gare. Et un beau jour, elle tombe sur un convoi dans lequel ne se trouvent que des bébés. Certains déjà morts de froid. Elle sauve un petit garçon et s’enfuit.

C’est dans un cirque qu’elle va trouver refuge avec Theo qu’elle fera passer pour son petit frère. Elle est acceptée parmi la communauté du cirque à la seule condition de devenir trapéziste et c’est auprès d’Astrid qu’elle va devoir apprendre ce métier. Dans un premier temps, celle-ci ne l’apprécie pas du tout mais peu à peu les deux femmes vont se rapprocher, se confier et se soutenir dans les épreuves qu’elles auront à traverser.

Je n’ai pas retrouvé dans ce roman ce que j’aime tant dans les romans sur la seconde guerre mondiale. Ici, on est immergé dans le milieu du cirque principalement et si l’histoire est émouvante, je m’attendais à autre chose. C’était finalement sans doute trop simple pour moi par rapport à mes attentes et c’est pour cela que j’en ressors déçue parce que les thèmes traités ne sont pas assez marquants à mes yeux. Pourtant on a tout : des juifs qui se cachent, la présence de la police française alliée au régime nazie, les secrets de gens qui doivent se cacher, la vie du cirque en cette période troublée où il est difficile de continuer à faire vivre le spectacle.

Mais où sont ces enfants perdus évoqués dans le titre ? Alors que l’histoire s’ouvrait sur un wagon de bébés appelés à mourir, nous n’allons en suivre qu’un. J’avoue n’avoir donc pas compris le titre.

Ma notation :

Cette lecture était agréable mais bien loin de ce que je m’attendais à y trouver. Dommage.

A vos claviers !