L’avenir nous appartient, Tamara McKinley

Quatrième de couverture :

Londres, 1942. Pour fuir les bombardements autant qu’un mari violent, la jeune Ruby Clark est contrainte de quitter la ville. Direction Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre. Sur place, Ruby tente de se reconstruire et d’oublier l’épisode traumatisant qu’elle a vécu. Par chance, elle trouve vite un emploi d’ouvrière dans une usine d’armement et une chambre chez l’habitant. Mais le couple qui l’héberge n’a rien d’hospitalier, et Ruby craint de vivre un nouveau calvaire. Heureusement, Peggy Reilly la prend sous son aile et l’accueille à la pension du Bord de mer, où règnent chaleur et gaieté. Ruby reprend alors espoir. Se pourrait-il même que se dessine la perspective d’un avenir radieux ?

L’avis de Laure :

Ah ma douce famille Reilly, mon petit RDV bonheur de l’automne. Déjà le 6ème tome de la saga La pension du bord de mer et aucune lassitude pour ma part. Ca tombe bien car il y a déjà 13 tomes !

Comme chaque fois, Tamara McKinley nous présente un nouveau personnage dont la vie sera au cœur du roman mais on retrouve tous les personnages habituels et les événements qu’ils vivent également. Cette fois-ci, c’est Ruby, jeune londonienne que l’on va suivre. Elle m’a émue dès le début, jeune mariée à un truand londonien qui la bat au point de lui faire perdre son bébé et la fait vivre dans la misère. Elle va heureusement pouvoir fuir Londres et cet horrible mari pour s’installer à Cliffehaven où elle trouvera vite un travail à l’usine. Pas de chance, le couple qui la loge se révèle bien malsain aussi et la voilà obligée à prendre la fuite de nouveau.

C’est alors la famille Reilly qui lui offre le foyer où elle va enfin pouvoir se reconstruire. Je ne vous le répèterai jamais assez, cette pension je m’y sens moi même chez moi malgré les restrictions liées à la guerre, les bombardements, la fatigue que tous les personnages endurent. Ils sont soudés, unis, ils se soutiennent, l’entraide est si belle à lire. Dans ce tome j’ai fort apprécié que Ron, le beau père de Peggy Reilly soit plus mis à l’honneur. Le vieil homme est si sympathique sous ses abords un peu rustres. Cordelia Finch dite Mamy Finch est aussi plus présente, pour notre plus grand plaisir on voit se développer de tome en tome les personnages secondaires. Quant à Peggy elle même, elle vivra un coup dur dans ce tome mais je trouve que cela permet à l’auteure de montrer la réalité de la guerre, ce serait sans doute trop simple si les personnages principaux étaient préservés de tout.

En résumé, je me suis régalée avec ce nouveau tome et j’ai déjà hâte à l’automne prochain pour la suite. N’hésitez pas à découvrir la saga de Tamara McKinley, elle est vraiment chouette.

Ma notation :

Un vrai moment de joie parmi mes lectures de l’année que cette saga avec laquelle je me sens si bien.

(Merci à Mylène de L’archipel pour cette lecture)