L’homme qui voulait mourir vivant, Michel Rolion

Quatrième de couverture :

Imaginez…

On vous annonce que vous avez un cancer. Dix jours plus tard, votre conjoint vous quitte sans laisser d’adresse. Qu’est-ce qui est le plus terrible, la souffrance du cœur ou la peur de mourir ?

Et surtout, que faites-vous ?

Alain, lui, décide de partir à New York, convaincu qu’Alyson s’y est réfugiée. Les probabilités sont contre lui : une femme parmi huit millions d’habitants, 50 % de chances de survie… Sans le savoir, il s’apprête à transformer le destin de plusieurs personnes !

L’avis de Laure :

L’homme qui voulait mourir vivant est une belle histoire de développement personnel ou comment un homme prend conscience de ce qu’est sa vie au moment où il apprend son cancer. Les statistiques sont à 50/50 et cela peut faire peur mais Alain est déterminé à augmenter sa chance, à tout faire pour s’en sortir. Vivant, fort, accompli.

Et pourtant cela ne commence pas très bien pour lui : sa compagne, dont le père est décédé d’un cancer, décide de le quitter sans lui laisser le moyen de la recontacter. Elle n’a toujours pas fait le deuil de son père et n’est pas prête à revivre ça. Alain, abasourdi par son départ soudain, tente le tout pour le tout : il pense qu’elle est partie pour New York, ville dont elle a toujours rêvé. Alors lui aussi quitte sa montagne pour la Grosse Pomme.

Là bas, il va rencontrer un médecin assez amusant dans son approche et auprès de qui il va évoluer, changer, et porter un autre regard sur le cancer qui le touche. J’ai beaucoup aimé toutes les séances avec ce médecin, ce qu’elles apprennent à Alain, nous l’apprenons aussi, c’est très instructif.

Le roman est tout le temps positif : Alain va rencontrer un certain nombre de personnes qui tous vont lui apporter quelque chose, il va rebondir, faire des rencontres aussi par son nouveau métier de chauffeur de taxis. Et cela sans jamais perdre de  vue sa quête : sa compagne qui est peut être ici, à un coin de rue.

J’ai passé un bien joli moment avec ce roman, j’ai vraiment apprécié le positif qu’il dégage, c’est un roman dynamique, facile à lire et dont les personnages m’ont beaucoup plu. On trouve de plus en plus de romans qui ne font pas de la maladie une fatalité. C’est le cas ici, la maladie est là mais n’empêche pas de vivre, de faire des projets, d’aimer. Un beau message.

Ma notation :

Sans être confrontée à la situation de vie d’Alain, j’ai beaucoup apprécié l’accompagner dans le parcours qu’il traverse.

Merci aux éditions Eyrolles pour cette lecture

A vos claviers !