De battre la chamade, Sophie Tal Men

Quatrième de couverture :

En commençant son internat de médecine à Quimper, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l’hôpital. Un concentré d’humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le cœur de la vie.
Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées… Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu, parti à l’autre bout du monde pour retrouver son père disparu ?
On retrouve l’énergie et la fraîcheur des Yeux couleur de pluie et d’Entre mes doigts coule le sable dans ce roman à deux voix, partagé entre la découverte de l’hôpital et l’histoire d’amour mouvementée de Marie-Lou et de Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d’amitié, beaucoup de résilience… et une vraie surprise.

L’avis de Laure :

Après Les yeux couleur de pluie et Entre mes doigts coule le sable, voici le dernier tome de la trilogie hospitalière bretonne de Sophie Tal Men. 3 tomes à lire, de préférence, sans trop traîner si l’on veut garder les choses en tête d’un roman à l’autre.

On avait quitté Marie-Lou esseulée, son Matthieu partant à la recherche de son père à La Réunion. On la retrouve prenant un nouvel internat, à Quimper. Nouvelle prise de poste, nouveaux collègues, nouveaux patients. Mais la tête toujours portée vers le breton de son cœur. Un breton qui m’a passablement agacée dans ce tome. Il est qualifié d’ours et il hiberne beaucoup ! En gros, il est présent quand ça lui chante, avec beaucoup de points de suspension, d’attente, de silences entre les moments où son cœur est là et où il accorde, certes, de jolies émotions. Mais bon j’ai pas franchement adhéré parce que ce genre d’homme ne me charmerait pas. Ça fait trop bobonne dépendante du bon vouloir de monsieur…

On retrouve tous les éléments que l’auteure avait présentés depuis le début de la saga, la vie à l’hôpital avec les histoires mignonnes et émouvantes des patients, la famille au sens large qui transite autour de Marie-Lou : les amis de cœur, la mère de Matthieu dont la jeune femme prendra soin, les brestois qui ont fait partie du début de la saga, etc. La panoplie de personnages nous donne une impression de « comme à la maison », c’est le principe de la saga qui veut qu’on a plaisir à retrouver les gens auxquels on s’était attachés.

La vie personnelle de Marie-Lou, et Matthieu par extension, va subir quelques rebondissements dans ce tome. Inattendu et en même temps si typiques de la vraie vie. Bon pour la crédibilité, je crois qu’il ne faut pas trop creuser néanmoins. Des choix à faire, des envies à mener, des confidences, tout y est pour nous plonger dans un agréable moment de lecture et clore en douceur la saga.

Ma notation :

Une lecture simple qui peut parfaitement s’intercaler entre des lectures plus exigeantes si l’on ne recherche pas une pure romance qui va nous faire vibrer.

6 commentaires sur « De battre la chamade, Sophie Tal Men »

A vos claviers !