Quand on ne peut oublier, Tamara McKinley

Quatrième de couverture :

Décembre 1941. Le père de Sarah Fuller, 19 ans, dirige une plantation d’hévéas en Malaisie, ou sa famille mène une vie de riches colons. Mais le conflit qui secoue l’Europe gagne cette partie du monde.

Quand les Japonais commencent a bombarder Singapour, Sarah est contrainte de quitter sa famille et son fiance , Philip, pour aller trouver refuge en Angleterre. La longue traversée vers le vieux continent s’annonce périlleuse. Or, ni elle ni sa sœur Jane – qui requiert une attention constante – ne savent si leur grand- tante, censée les accueillir, est toujours de ce monde…

Arrivées a Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre, les deux sœurs s’installent a la pension du Bord de Mer, tenue par la chaleureuse famille Reilly.

Bien décidée a participer a l’effort de guerre, Sarah se voit offrir un surprenant travail… Qui ne lui permet toutefois pas d’occulter les mauvaises nouvelles en provenance de Singapour, et la crainte de ne jamais plus revoir Philip…

L’avis de Laure :

Me voici de retour avec l’attachante saga de Tamara McKinley. Ce 5ème tome dans la Pension du bord de mer m’a de nouveau charmée, je suis tellement attachée aux personnages que c’est un bonheur de les retrouver.

L’auteure nous amène encore du nouveau dans ce tome, avec une ouverture du récit historique vers le conflit japonais. Nous faisons alors la connaissance, à Singapour, de la famille Fuller. Sarah et Jane sont les filles de Jock, un neveu de Mme Finch, la vieille dame à moitié sourde qui vit depuis des années dans la pension de la famille Reilly. Lorsque la guerre débute et va toucher Singapour, la famille décide de partir pour l’Angleterre, se mettre à l’abri. Finalement, nous ne suivrons que les 2 soeurs dans leur périple vers ce pays qu’elles ne connaissent pas, à la recherche d’une grand tante dont elles n’ont pas l’adresse exacte ni la certitude qu’elle soit encore en vie. J’ai adoré suivre les 2 adolescentes qui auront besoin de beaucoup de force d’esprit pour faire face à ce périple. Rien n’est simple dans cette vie bousculée par le conflit mondial et quand on lit cette saga on relativise vraiment sur nos propres vies tant les choses sont compliquées pour nos personnages.

A la pension du bord de mer, on suit aussi le quotidien, toujours très impacté par la guerre. Les femmes vont être amenées à dire au revoir à leurs époux, l’Angleterre ayant décidé de mobiliser des hommes qui étaient jusque là considérés comme trop âgés. Inquiètes pour eux, elles devront aussi supporter le quotidien seule, ayant alors beaucoup plus à faire. Le personnage de Cordelia Finch est plus mis en avant dans ce tome, porté par la venue de ses 2 petites nièces. On en apprend plus sur sa vie passée et la vieille dame m’est devenue encore plus attachante. Elle ne connait pas sa famille mais elle devient si soucieuse pour eux ! C’est dur finalement cette absence de moyens de communication qui était la norme à l’époque. Alors communiquer de l’Angleterre avec Singapour, c’était vraiment mission impossible !

Heureusement, à l’arrivée des 2 nièces, on retrouve cette ambiance chaleureuse, cette bienveillance, cette entraide qui sont le propre de toute la saga. On a de nouveau à faire à deux jeunes femmes volontaires, dynamiques, qui vont vite se trouver une source de revenus. Il n’y a pas un personnage fainéant ni profiteur dans la saga, chacun met la main à la patte, aide les autres et se donne à son maximum et c’est ce climat que j’aime tant lire ici, en plus de l’immersion au cœur de cette période historique que j’aime tellement !

Ma notation :

Une lecture toujours aussi plaisante. Cela va être dur désormais d’attendre la parution du 6ème tome, à l’automne 2020.

archipel

Merci à Mylène des éditions Archipel pour cette lecture

3 commentaires sur « Quand on ne peut oublier, Tamara McKinley »

A vos claviers !