Qui ne se plante pas ne pousse jamais, Sophie Tal Men

Quatrième de couverture :

Lorsqu’elle apprend qu’elle est malade, Jacqueline mesure plus que jamais le prix de chaque instant. Au crépuscule d’une vie riche d’expériences et de souvenirs, elle veut faire partager son goût du bonheur aux deux êtres qui comptent le plus à ses yeux. Alexandre, le garçon qu’elle a élevé, jeune interne en médecine, et Margaux, sa petite-fille, qui travaille dans l’illustre chocolaterie familiale. Tous deux ne sont qu’à la moitié du chemin et déjà happés par leur vie professionnelle ! Depuis les falaises du Cap Fréhel où la vieille dame les a réunis, elle met sur pied un projet un peu fou pour qu’enfin ils ne s’empêchent plus de rêver et écoutent battre leur cœur. Car savoir qui on est, c’est savoir où on va… sans redouter les obstacles qui vous font grandir !

L’avis de MadameOurse :

J’ai eu la chance de pouvoir me rendre à une dédicace de Sophie Tal Men il y a quelques mois et j’avais acheté son nouveau roman à cette occasion. Je ne sais pas pourquoi mais c’est une lecture que j’avais envie de faire en été, c’est donc maintenant que je l’ai sorti.

Le roman s’articule autour d’un trio : Jacqueline 80 ans, Margaux sa petite fille et Alexandre qui a passé son enfance aux côtés d’elles deux, restant proche de Jacqueline comme si elle était sa grand mère. Devenus adultes, Alexandre est étudiant en médecine et interne (la médecine est une thématique récurrente chez Sophie Tal Men, elle-même neurologue), on retrouvera d’ailleurs à ses côtés Marie-Lou, l’héroïne de sa saga. Margaux a suivi la voix toute tracée par son père et travaille comme commerciale au sein de la société de chocolats familiale qui développe des filiales partout dans le monde.

Depuis leur enfance, Margaux et Alexandre ne se côtoient plus. C’est sans compter sur l’obstination de Jacqueline qui, sachant qu’elle arrive à la fin de sa vie, va tout faire pour les rapprocher. J’ai bien aimé le petit périple qu’elle imagine pour mener à bien son idée. Il m’a néanmoins manqué des choses dans ce roman : on ne sait pas par exemple de quelle redoutable maladie Jacqueline est atteinte, je trouve ça dommage, les détails arrivent petit à petit du mal qui l’atteint mais on n’aura jamais de nom là-dessus. J’aime quand les détails vont jusqu’au bout.

L’histoire entre Margaux est Alexandre est simple, quelques obstacles dont on sait qu’ils ne le resteront pas longtemps, un passé qui revient au présent tant le deuil nécessaire n’a pas été fait et puis, la suite logique arrive assez facilement… J’ai aimé le côté gourmand du roman, la présence du chocolat, c’est léger et c’est une lecture facile et agréable. Mais j’ai moins aimé que le dernier roman lu de l’auteure.

Ma notation :

Une lecture légère idéale pour l’été où l’on retrouve l’univers habituel de l’auteure. Sans surprise mais agréable.

A vos claviers !