Quand on n’a que l’amour, Nick Alexander

Quatrième de couverture :

Catherine était le grand amour de la vie de Sean. À sa disparition, elle lui a laissé une boîte remplie d’enveloppes, contenant chacune une photo et une cassette.

Ce sont des messages que Catherine a enregistrés peu avant sa mort : des souvenirs de leur couple mais aussi des pensées et des secrets qu’elle n’avait jamais partagés avec son mari. À mesure que Sean les écoute, il est de plus en plus mal à l’aise : sa femme a beau avoir choisi chacun de ses mots avec amour, ils sont aussi douloureux d’honnêteté – parfois douloureux tout court. De révélation en révélation, les certitudes de Sean vacillent : et s’il se trompait sur leur histoire et ce qu’il pensait être leur passé commun ?

Cependant, il ne peut s’empêcher d’espérer que les cassettes lui apporteront enfin la réponse à la question qu’il n’a jamais osé poser. Le destin existe-t-il vraiment ? Et si oui, Catherine et lui étaient-ils faits pour s’aimer ?

L’avis de MadameOurse :

J’avais déjà lu Nick Alexander l’an dernier et était tentée par ce nouveau roman avec des petits messages à découvrir d’une personne décédée.

Le roman commençait bien pour moi puisque je me suis de suite attachée à Sean et sa fille Avril qui doivent affronter le deuil après la mort de Catherine. Ils m’ont émue tous les deux, faisant front ensemble, sans langue de bois face à la tragédie qui les touchait. Quelques temps après le décès de Catherine, Maggie, l’amie du couple, lui apporte des cassettes, toutes évoquant un moment de leur vie de couple. Sean doit en écouter une chaque semaine et toutes sont accompagnées d’une photo d’un moment clé de leur vie.

Si l’idée de départ du roman était fort originale, j’ai pour ma part été déçue du contenu. Les cassettes ne vont pas nous rendre Catherine très attachante puisqu’elle profite de ces derniers messages pour vider son sac et révéler des choses qu’elle n’a jamais dites. C’est pas bien joli… Ça m’a fait de la peine pour Sean car pour moi ces messages ne l’aident pas à revivre les jolis moments de leur vie tant ils vont amener de questionnements et de doutes sur ce qu’a été leur couple.

Et puis, c’est assez long, 28 messages dont certains qui ne m’apportaient pas grand chose en tant que lectrice.  C’est aussi 400 pages dans lesquelles j’ai eu l’impression que Sean était contraint à faire du surplace, sans pouvoir avancer dans son deuil et construire une nouvelle page de sa vie.  C’est dommage, l’idée était bonne mais le traitement m’a vraiment déçue.

Ma notation :

Avis mitigé.

(Roman lu en partenariat avec Netgalley)

2 commentaires sur « Quand on n’a que l’amour, Nick Alexander »

  1. J’ai récemment lu et beaucoup apprécié ce roman. Quand on perd un proche on tend à l’idéaliser. Prendre le temps de désacraliser le défunt fait à mon sens partie du processus du deuil, à l’étape de la colère peut-être? Les 28 messages correspondent à environ 6 mois ce qui est plutôt court comme période lorsqu’on perd un parent direct (conjoint, père, mère, enfant). De mon côté j’ai trouvé que Sean et surtout Avril avançaient particulièrement vite.

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