Candyland, Jax Miller

Quatrième de couverture :

Candyland. Sadie Gingerich, une ancienne amish, est seule dans sa confiserie d’une ville minière de Pennsylvanie. Sa vie est bouleversée lorsque son fils est assassiné par sa petite amie, Allison. Cruauté du destin, Sadie rencontre Danny, le père d’Allison, en proie à ses propres démons. Leurs lourds passés et le choc du meurtre s’entremêlent pendant l’enquête de police, révélant une vérité indicible. Entre les doux pâturages de la communauté amish, les montagnes isolées du Nord et les villes minières abandonnées de la Rust Belt, la vie et l’amour sont broyés, laminés par la drogue et la pauvreté de l’Amérique rurale. Un lieu où les rêves ne se réalisent jamais et où les fins heureuses n’existent pas.

L’avis de MadameOurse :

J’avais découvert Jax Miller en 2016 avec son premier roman et Candyland m’avait attirée dès sa parution en grand format. Il est sorti très vite ensuite au format poche et je suis bien contente de l’avoir acheté dans cette couverture que je préfère de loin à celle du broché.

Ce roman de 640 pages m’a occupé un long moment, de par sa taille mais aussi parce que je l’ai trouvé difficile à lire. Le sujet est assez lourd mais ce n’est pas ça qui m’a freinée je crois. Il m’a fallu arriver à la moitié du roman pour enfin m’y intéresser vraiment. Je crois qu’entre le climat, le lieu où se déroule le roman et les personnages, tout cela étant bien rude, il m’a fallu ce temps.

Avec Candyland, on ne plonge pas au cœur d’une boite de bonbons loin de là. Tous les personnages du roman ont leurs failles, tous ont grandi, vécu de travers, marqués par les événements assez durs qu’ils ont vécu. Ils survivent dans une ville pauvre d’Amérique où le quotidien n’est pas réjouissant. Entre la drogue, l’alcool, les vices, l’argent, le plaisir de faire souffrir, c’est un roman assez sombre.

Sadie en est l’héroïne. Vous ne l’aimerez pas forcément beaucoup au début. Elle est un peu folle, parle à son fils décédé, a vécu des horreurs dans sa jeunesse auxquelles elle refuse de penser. Et pourtant. A travers la mort de son fils et la découverte d’autres crimes à Cane, on va replonger 35 ans en arrière, dans la jeunesse de Sadie qui vivait alors auprès de sa famille dans la communauté Amish. On découvrira une belle histoire d’amour, assez forte pour vouloir lutter contre les différences. Et on comprendra ce qu’il s’est passé pour qu’aucun des personnages du roman ne soit heureux dans sa vie d’aujourd’hui.

Ma notation :

Un roman que j’ai apprécié mais que je ne recommanderai pas à tous les lecteurs. Soyez prêts à un pavé assez sombre et tenez bon dans la lecture même si vous avez du mal au début. Il en vaut le coup.

5 commentaires sur « Candyland, Jax Miller »

  1. Je ne suis pas trop pavés. J’aime rester une semaine, dix jours max sur un livre, et ensuite changer. Tant pis si cela fait « butineuse ».^^ Du coup, ce livre ne sera pas pour moi. J’aime parfois un bon livre noir, mais dans ce cas j’ai mes auteurs fétiches, comme Linwood Barclay. 🙂

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