Le cri de la terre, Sarah Lark

Quatrième de couverture :

1907. Gloria, l’arrière-petite-fille de Gwyneira, pionnière venue s’installer en Nouvelle-Zélande au milieu du xixe siècle, vit à Kiward Station, la ferme familiale. Son enfance insouciante prend fin à 12 ans lorsque ses parents, qui ne se sont guère occupés d’elle, décident qu’il est temps pour elle de devenir une lady.
Gloria doit alors renoncer à son île paradisiaque et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier Jack, dont elle est très proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat. Elle y dépérit. Même la présence de sa cousine Lilian ne parvient pas à la consoler. Son seul rêve : retourner dans son pays, celui du nuage blanc, avec l’espoir secret d’y retrouver Jack…
Aussi, quand elle découvre que ses parents n’ont pas l’intention qu’elle rentre chez elle, Gloria décide-t-elle de prendre sa vie en main. Sans bien en mesurer tous les dangers, elle échafaude un plan… Comment résister à l’appel de la terre natale ?

L’avis de MadameOurse :

J’avais prévu de finir la longue saga de Sarah Lark avec l’année 2017 et j’ai un petit peu débordé sur le début d’année finalement mais quel bonheur d’avoir lu ces romans. La saga est vraiment superbe et, si ces pavés peuvent dissuader de par leur taille, le contenu m’a complètement enchantée. Des 3 tomes, c’est d’ailleurs ce dernier qui m’a encore plus touchée.

Je suis donc repartie en voyage en Nouvelle Zélande aux cotés des Mc Kenzie / Warden. Ici, on va suivre 2 cousines, Lilian et Gloria ainsi que Jack le fils de Gwyneira, la matriarche. Les deux jeunes filles partent ensemble vers l’Angleterre où elles sont envoyées dans une école de jeunes filles de bonne famille. Gloria, très attachée à Kiward Station, à la terre, aux moutons, et bien loin des considérations artistiques et musicales ne s’y plaira pas. Lilian, plus débrouillarde et futée, saura tirer son épingle du jeu.

Plus tard, on suivra les destinées séparées des 2 jeunes filles. L’une rentrera en Nouvelle Zélande où elle vivra une jolie histoire d’amour. L’autre, obligée de suivre ses parents aux Etats Unis finira par fuguer pour rentrer chez elle. Toutes deux affronteront des drames et difficultés. J’ai été extrêmement peinée par la dureté de ce que vit Gloria et bien amusée par la façon dont Lilian saura rebondir. A leur manière, chacun des 3 personnages du roman m’a ravi, ça a été un vrai plaisir de lecture. Souvent, lorsqu’on suit plusieurs personnages, on est peiné d’en « quitter » un pour aller en suive un autre. Là, je n’ai jamais ressenti ça, on passait d’un personnage à l’autre avec tant de fluidité.

Le final du roman se passe à Kiward Station où tous les personnages sont réunis, on retrouve également de nombreux personnages des tomes précédents. J’avais bien gardé en tête la trame de l’histoire et de ce qui était arrivé dans la vie des autres personnages du coup la lecture était vraiment agréable. Je pense que l’auteure a un vrai talent pour construire et raconter une saga. C’est pas évident d’attacher un lecteur dans une histoire dense, complexe, de bien faire comprendre les liens entre les différents personnages. Là, vraiment, tout était clair et j’étais attachée à tous les personnages.Lorsque je suis arrivée à 40 pages de la fin, j’étais déjà toute triste de me dire que la saga serait finie, que j’allais devoir quitter Kiward Station. Heureusement, l’auteure nous écrit un final très mouvementé et réussi que j’ai adoré et la lecture finit donc sur une très belle note.

Ma notation :

Coup de cœur ! Il n’est pas improbable que je me laisse pas tenter par d’autres titres de l’auteure, même si ce sont de nouveau des pavés.

Retrouvez mon avis pour les 2 premiers tomes de la saga : Le pays du nuage blanc et Le chant des esprits.

3 commentaires sur « Le cri de la terre, Sarah Lark »

  1. Ah je suis tellement contente que cette série t’ai plû ! Ça avait été un vrai coup de cœur pour moi aussi pour autant je n’ai pas envie de commencer sa nouvelle trilogie. Pas de raison particulière mise à part que l’on m’a dit que le processus de narration était le même avec des personnages différents. J’ai peur de la redondance :/

    J’aime

A vos claviers !