L’année la plus longue, Daniel Grenier

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Quatrième de couverture :

Thomas Langlois, né comme son aïeul Aimé Bolduc une année bissextile, ne fête son anniversaire qu’une année sur quatre. Mais est-il pour autant, comme l’espère vivement son père, promis au même destin que son ancêtre qui, lui, ne vieillissait que d’une année tous les quatre ans ? En suivant les vies de ces deux personnages d’exception, L’année la plus longue traverse, de Chattanooga à Montréal, des Great Smokies aux monts Chic-Chocs, près de trois siècles d’histoire de l’Amérique. De la prise de Québec par les Britanniques en 1760 au 11 septembre 2001, de la capitulation des Indiens au combat des Noirs américains, c’est l’âme du continent tout entier qui s’invite et s’anime dans cette fresque épique et familiale.

L’avis de MadameOurse :

Dans ce roman, nous suivons la vie de 2 personnages nés tous 2 un 29 février et ne vieillissant que tous les 4 ans. Les premières pages nous amènent dans les années 80 faire la connaissance de Thomas. Et dès ces premières pages, j’ai buté sur le style de l’auteur pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il utilise des mots du vocabulaire québécois qui ne me sont pas familiers, normal me direz-vous c’est sa langue. Oui mais pas la mienne ! Ensuite, de manière fidèle je pense à la façon dont vivent les gens là bas, certaines phrases de discours sont en anglais. Et ne sont pas traduites par l’éditeur donc encore une fois avec mon très mauvais anglais, j’ai eu du mal. Et enfin, l’auteur fait des parenthèses dans son récit pour raconter pourquoi il a fait le choix de raconter ça ainsi et pas autrement. Beurk ces passages m’ont vraiment agacée même si heureusement ils sont rares.

Par la suite, nous faisons la connaissance de l’autre personnage du roman, Aimé, né en 1760 et qui va arriver donc 200 ans plus tard à l’âge de 50 ans (divisez par 4 logique). On va découvrir sa vie sur plus de 2 siècles avec un très grand lien avec l’histoire du Canada et des Etats Unis de l’époque. Bon, soyons honnête, je ne connais pas cette période de l’Histoire et elle ne m’intéresse pas beaucoup à vrai dire. du coup, le récit a été bien long pour moi d’autant plus que l’alternation des chapitres n’est pas linéaire dans le temps.

Ma lecture a vraiment été compliquée par 2 choses. D’abord, le mystère du vieillissement plus lent des 2 personnages n’est pas expliqué en détail, c’est un peu sous entendu et jamais il ne sera fait aucune hypothèse ou enquête sur pourquoi ils vivent ainsi comme si le simple fait de la date de naissance suffisait à tout expliquer. Et ensuite, les chapitres sont des grosses coupures et le lien de l’un à l’autre est trop absent, hop on saute à une autre période et débrouille toi lecteur pour recoller les morceaux entre les chapitres !

Bref, à ce stade j’ai déjà critiqué tellement de choses que vous n’avez sûrement même pas envie de continuer à lire mon avis. Moi j’ai du faire l’effort pour finir ma lecture aussi ! Il y a quand même un joli passage dans la fin du roman lorsque nous revenons à l’histoire de Thomas qui renouera des liens avec son père Albert avec qui il n’a pas grandi. Ce passage était vraiment joli, il racontait une belle relation père-fils marquée par l’histoire de leur ancêtre Aimé.

Quant à la fin du roman, j’avoue qu’elle m’a laissée de marbre…

Ma notation :

Une déception…

Je remercie toutefois l’opération Masse Critique de Babelio de m’avoir permis de gagner ce livre.

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Un commentaire sur « L’année la plus longue, Daniel Grenier »

A vos claviers !