De larmes et de lumière, Olivier Guy

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Quatrième de couverture :

Courville, décembre 1944 : la France s’apprête à fêter le premier Noël de la Libération. Pourtant, dans ce petit village de la Marne, deux SS en rupture de ban prennent cinq femmes en otages. Ils ont résolu d’achever leurs existences perdues dans un dernier bouquet de violences et de crimes. Seule une mort spectaculaire pourra couronner leur folie meurtrière. A moins qu’une rencontre inattendue offre une autre voie. De larmes et de lumière s’ouvre au coeur de la seconde Guerre Mondiale et de ses Crimes contre l’Humanité ; puis en accompagne victimes et bourreaux sur plus d’un demi-siècle de vie. Des destins s’entrecroisent et cherchent leur chemin entre les obstacles de la culpabilité, de la vengeance et de la mémoire, avec en perspective la petite lumière du pardon. Mais l’auteur des actes les plus terribles est-il encore pardonnable ? De l’indignation à l’émotion, en passant par la révolte et la compassion, ce roman ne laisse pas indifférent. Un récit bouleversant au rythme haletant.

L’avis de MadameOurse :

J’ai gagné ce roman dans le cadre d’une opération Masse Critique de Babélio, ça a été l’occasion de découvrir une maison d’édition que je ne connaissais pas du tout. Je savais que je me plongerai facilement dans ce roman comme dans chaque lecture liée au génocide de la seconde guerre mondiale.

Le roman a un intérêt particulier, par rapport à beaucoup d’autres lectures sur ce thème, c’est la première fois que je me retrouvais « du côté nazi » puisque le personnage principal du roman est un officier nazi ayant été affecté en France, dans un petit village de la Marne. Et surtout on va le suivre bien au delà de la période de guerre puisque tout l’intérêt du livre réside justement dans « l’après » et son jugement pour les crimes contre l’humanité.

Malgré ça, et pour plusieurs raisons, je n’ai pas été conquise par le roman. Je ne me suis pas retrouvée dans la façon dont l’histoire nous est amenée, racontée, c’est pas une question de style de l’auteur mais bien de la façon dont on est plongé dans l’histoire, l’enchaînement des événements. Le côté « récit bouleversant au rythme haletant » annoncé par la quatrième de couverture moi je ne l’ai pas du tout ressenti !

A coté de ça, ce que je regrette c’est que la fin du roman va nous amener au cœur du procès de l’officier nazi mais, nous lecteur, on ne peut pas juger, on n’a pas toutes les clés en main puisqu’à aucun moment le détail des faits commis ne nous est donné. Alors partant de ça, il est évident qu’on se prend plus facilement d’amitié pour le « méchant » qui n’en est pas vraiment un à nos yeux sans le détail de ce qu’il a fait de mal. En même temps je relativise parce que cela est peut être fait exprès pour nous amener justement à un sentiment d’humanité face à cet homme que de ne pas nous détailler ce qu’il a pu faire. Je ne sais pas si la volonté de l’auteur était de manipuler son lecteur et le mettre face à ces interrogations : peut on pardonner les nazis et les horreurs qu’ils ont commises ?

Enfin, dernier détail qui me laisse souvent perplexe quand cela m’arrive après une lecture, je n’ai pas compris le pourquoi du titre.

Ce que l’on reçoit de vraiment important est toujours gratuit. Les talents, les amis, les enfants, la foi, la paix, l’amour, le pardon…

Ma notation :

Avis mitigé. J’ai trouvé ce roman vraiment intéressant et suis contente de l’avoir lu pour le fait de nous amener à autre chose que ce qu’on a l’habitude de lire dans les romans sur cette page de l’Histoire mais, pas convaincue par le fond. Je peux même dire que je suis déçue que ce roman m’ait déçu ! Parce que s’il m’avait totalement plu, j’en serai ressortie avec une vision plus forte des choses, avec un complément d’information vraiment précieux. Je sais pas si ce que je dis est bien clair mais là, j’ai touché du doigt un thème intéressant qui reste flou dans le mesure où la lecture ne m’a pas totalement convaincue.

Un commentaire sur « De larmes et de lumière, Olivier Guy »

A vos claviers !