Quand le soleil se lèvera, Heather Morris

Livres du mois insta (74)

Quatrième de couverture :

Singapour, février 1942.

En pleine Seconde Guerre mondiale, Norah Chambers, jeune musicienne britannique, regarde s’éloigner le bateau qui emmène sa fille de huit ans en Australie. Le cœur meurtri, elle ignore si elle la reverra un jour, mais la savoir à l’abri lui apporte un peu de réconfort. Quelques jours plus tard, alors que Singapour tombe aux mains des soldats japonais, Norah n’a plus le choix et quitte à son tour le pays. À bord du Vyner Brooke, elle rencontre Nesta James, une infirmière de l’armée australienne qui essaie de rassurer les passagers terrifiés. Mais avant que le bateau ne parvienne à rejoindre le large, il est bombardé par un avion japonais. Rescapées du naufrage, Norah et Nesta sont capturées et transférées dans un camp de prisonniers au cœur de la jungle indonésienne. C’est là, au milieu de la famine, de la violence et de la maladie, que les deux femmes forgeront une amitié qui leur permettra de survivre à l’enfer.

Inspiré de l’histoire vraie de deux femmes hors du commun, Quand le soleil se lèvera illustre une nouvelle fois l’immense talent de Heather Morris pour faire naître l’espoir au coeur des pages les plus sombres de notre histoire.

L’avis de Laure :

Heather Morris nous dévoile un nouveau pan d’histoire, toujours basé sur des faits réel comme elle l’a fait pour ses précédents romans. J’ai aimé ce cadre de la seconde guerre mondiale du côté du front Pacifique, la seconde guerre mondiale qui a fait rage aussi sur cette autre partie du globe est nettement moins évoquée que la partie européenne. Cette lecture est donc très instructive.

A la base du récit, un drame, celui du naufrage du Vyner Book, coulé par les japonais. Si un groupe de femmes constitués d’infirmières australiennes et de civiles en réchappe, ce n’est que pour mieux tomber entre les mains des japonais. Ballotées d’un camps de prisonniers à l’autre, nous entrons au cœur de la survie de ce groupe de femmes, solidaires et fortes. Les conditions de détention sont dures, confrontées aux maladies, à la famine, à l’inconfort et sans aucun contact avec leurs proches, c’est vraiment l’union du groupe qui va permettre à chacune d’avancer, jour après jour. Elles vont notamment fonder une chorale qui sera leur petit bonheur hebdomadaire pour survivre à la guerre.

Le sujet du roman est fort et m’a beaucoup plu. Pour autant, je n’ai pas retrouvé la même passion qu’avec les précédents romans d’Heather Morris parce qu’il y a ici de nombreux personnages qui se croisent et que j’ai peiné à faire connaissance avec chacune d’elles. On en sait un peu plus sur les deux sœurs Norah et /// qui ont chacune laissé derrière elles un mari, leurs parents, leur sœur et pour Norah sa fille également. Mais de toutes les autres femmes du camp, on en sait assez peu, on vit la guerre à leur côté mais leur passé, ce qui les attend, ce qu’elles espèrent retrouver après la guerre est beaucoup plus flou. Ca m’a gênée parce que du coup j’ai un peu mélangé tous les personnages au lieu qu’il y en ait moins d’évoqués mais avec chacune une identité forte. C’est dommage parce que quand on est prisonnier ainsi on évoque forcément sa vie d’avant, on se rattache à cet espoir, aux gens qu’on aime et qu’on attend de retrouver. Il m’a manqué ça pour créer un vrai lien plus personnel et intimiste avec ce roman.

Ma notation :

Un beau sujet mais des personnages dont je suis restée trop distante.

Un commentaire sur « Quand le soleil se lèvera, Heather Morris »

A vos claviers !