La fille du Halsingland, Katarina Widholm

Livres du mois insta (48)

Quatrième de couverture :

1937. Betty, âgée de dix-sept ans, quitte tout ce qu’elle a toujours connu, son Hälsingland natal, sa mère, ses frères, pour rejoindre la capitale où l’attend une position de femme de chambre chez un riche médecin. Elle, qui ne sait du monde que ce qu’elle en a lu dans les livres, bout d’excitation. Dans le train déjà, elle rencontre un homme passionnant, professeur d’origine juive, qui partage son goût pour la littérature…
Mais, une fois arrivée en ville, Betty déchante vite : elle doit supporter le mépris de l’épouse de son employeur et travaille du matin au soir. Elle n’a même plus le temps de lire.
Heureusement, elle trouve une alliée en Viola, la bonne de la maison voisine, qui lui montre les rouages du service et lui sert de guide. Betty arpente avec elle les rues grouillantes de vie de Stockholm où tout l’émerveille. Comme l’amour, impossible, qu’elle éprouve pour Martin, l’homme du train qui lui a glissé son adresse dans un livre…

L’avis de Laure :

Attachement immédiat pour Betty l’héroïne de ce roman qui porte à elle seule la réussite de ce début de saga dont il me tarde déjà de découvrir la suite. Arrivée de sa province suédoise pour la capitale, elle est employée par le docteur Molander et sa femme (Madame le Docteur donc, une formule à laquelle il faudra se faire !). Des journées de folie au service de ce couple, toutes les tâches de la maison lui incombent et 24 heures sont bien souvent trop courtes pour la quantité de corvées. Mais Betty s’adaptera vite : faisant ce qu’elle peut et laissant de côté les corvées sans queue ni tête exigées par sa patronne.

Betty c’est la petite héroïne qu’on apprécie forcément parce qu’elle a sa personnalité, sa propre idée de la vie qu’elle souhaite vivre et une détermination suffisante pour réussir à atteindre ses objectifs. Elle va se faire une amie employée de maison comme elle, sortir vivre sa vie de jeune femme, se mettre à lire autant qu’elle le peut… On pourrait dire que le fil du roman est monotone et pourtant j’ai adoré cette lecture.

La plume de Katarina Widholm est joliment descriptive, tous les passages dans la cuisine de Betty m’ont mis l’eau à la bouche surtout quand on sait le temps qu’elle passait dans sa cuisine pour réaliser seule de tels menus ! C’est pour ça que j’ai illustré ma photo avec de délicieuses brioches à la cannelle, comme un clin d’œil à ce roman dans lequel la cuisine occupe une grande place.

Bien évidemment, comme dans toute saga historique, nos héros sont malmenés et Betty n’échappera pas à cela et devra faire face à plusieurs événements qui la forceront à réécrire le fil de sa vie. Mais même à travers ces imprévus, je l’ai trouvée follement courageuse cette jeune femme, un vrai chat qui retombe toujours sur ses pattes ! Les thèmes traités dans le roman sont tous intéressants, on est, en prime, en Suède, pays où l’avancée des droits (et celle des femmes en particulier) a été bien en avance et il est très intéressant de revivre ces événements à travers le roman.

Je sais que l’arrivée de la 2nde guerre mondiale va forcément réserver de nouveaux durs moments à nos héros mais quoi qu’il arrive, il me tarde déjà de les retrouver !

Ma notation :

Un début de saga très réussi !

Screenshot 2023-06-12 at 14-52-57 A PROPOS

(Partenariat non rémunéré, lecture offerte par les éditions Harper Collins)

Un commentaire sur « La fille du Halsingland, Katarina Widholm »

A vos claviers !