Nous, filles de Sparte, Claire Heywood

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Quatrième de couverture :

D’une beauté inégalée et de naissance divine, Hélène et Klytemnestre suscitent l’admiration de toute la Grèce. Les deux jeunes princesses de Sparte profitent d’une existence dorée de luxe et d’abondance. Mais un tel privilège a un prix : jamais elles ne pourront être maîtresses de leurs destins. Elles ne sont encore que des enfants lorsqu’elles sont séparées et mariées aux légendaires rois Agamemnon et Ménélas. Les deux sœurs ne se reverront jamais. Leur devoir est maintenant de donner naissance à des héritiers et d’assumer leur rôle de reines douces et soumises. Mais lorsque le poids de la cruauté et de l’ambition de leurs maris devient trop lourd à porter, elles doivent aller au-delà de leur condition et se rebeller. Leurs décisions font basculer le cours de l’histoire et, trois mille ans plus tard, l’écho de leurs voix résonne encore, au nom de toutes les femmes. Puissantes et libres.

L’avis de Laure :

J’ai toujours adoré la mythologie et j’étais vraiment ravie de la sortie de ce roman, ça permet en plus de varier les gens littéraires lus. Et j’ai tellement adoré ! Quel regret de ne pas trouver plus souvent d’aussi beaux romans sur ce thème.

Je rassure d’avance ceux d’entre vous qui pourraient appréhender un tel thème, Claire Heywood a ici totalement romancé les faits, bien connus à l’origine, de la guerre de Troie. Ca rend le roman très facile à lire et c’est aussi un point sur lequel j’avais des attentes lors de ma lecture parce que je sais que ce sujet n’est pas forcément simple.

Non seulement j’ai vraiment adoré l’histoire d’un bout à l’autre, totalement captivée par les personnages et leurs histoires mais en plus, cette lecture m’a permis vraiment de me remettre en mémoire tous les événements ayant conduit à la guerre de Troie. Le saviez-vous que c’est à la base l’histoire de 2 sœurs et leurs mariages respectifs ? Et oui, les Grecs étaient capables de partir détruire Troie jusque parce qu’Hélène, malheureuse en mariage, a préféré s’enfuir avec Paris, un prince Troyen.

La lecture est aussi très intéressante pour l’immersion dans la vie des femmes de l’époque. Ici on voit bien comme 2 toutes jeunes filles, bien que princesses, ne sont absolument rien. Leur voix n’est pas écoutée, elles sont mariées très jeunes, contre leur gré et toute la suite de leur vie n’est que devoirs, soumises à leur mari après l’avoir été à leur père. C’est triste, j’ai été particulièrement empathique pour Klytemnestre qui a l’intelligence de tenter de mener sa vie au mieux, rusant pour parvenir à ses fins comme elle le peut.

Mais que de malheurs et de drames dans la vie des deux sœurs. Ce qui me captive dans la mythologie c’est aussi comme un événement somme tout anodin peut entrainer une foule de choses derrière lui, pendant des dizaines d’années après. La fierté des hommes est la plus forte et la vengeance se transmet de génération en génération, laissant en parallèle des générations de femmes malheureuses. Une lecture vraiment captivante, à découvrir pour se replonger dans le mythe de Troie.

Ma notation :

Adoré !!

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(Merci à Eric Poupet et City Editions pour cette lecture)

2 commentaires sur « Nous, filles de Sparte, Claire Heywood »

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A vos claviers !