Le domaine d’Easterleigh Hall, Margaret Graham

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Quatrième de couverture :

Le destin unique d’une femme. La vie des maîtres et des serviteurs dans un grand domaine aristocratique anglais à la veille de la 1ère Guerre mondiale, du point-de-vue de la classe ouvrière.
Lorsque Evie Forbes débute comme aide-cuisinière à Easterleigh Hall, elle va à l’encontre des souhaits de sa famille. L’impitoyable Lord Brampton, qui dirige le domaine familial et lui donne sa chance, est également le propriétaire de la mine où travaillent le père et les frères d’Evie. L’animosité, renforcée par la différence de statut social, règne entre les deux familles.

Mais Evie est déterminée à s’élever au-dessus de sa condition, d’autant que cet emploi peut lui offrir un moyen de réaliser son rêve : diriger son propre hôtel.

Evie travaille dur et gagne la confiance de la famille aristocratique, mais ses efforts risquent d’être balayés par un terrible événement : la guerre ! Les vies de tous, domestiques et maîtres, vont être bouleversées.

L’avis de Laure :

Je suis faible et les éditeurs bien trop malins, une couverture comme celle-ci et je suis direct sous le charme. Ne me jetez pas la pierre, je sais bien que je ne suis pas la seule à être ainsi…

Et d’abord, cette image va très bien avec le récit, celui d’une famille de mineurs qui a la volonté de sortir de la mine, bien trop synonyme de deuil ou de maladie tant les conditions de travail sont dangereuses. Alors pour Jack, Evie et leurs parents, tous se serrent les coudes pour mettre le maximum de côté et pouvoir acheter leur logement puis se lancer dans un travail hôtelier. Tout le roman nous présente donc les conditions de vie difficile des mineurs, mises en opposition avec celle de la famille qui habite Easterleigh Hall où Evie va avoir la chance de devenir cuisinière.

Le récit est prenant, on entre dans la famille nous aussi, on s’adapte à la nouvelle vie d’Evie à Easterleigh où la solidarité se met en place avec les autres domestiques. Et surtout, on se passionne pour la toile de fond historique, celle de la lutte pour les conditions de travail des mineurs, pour l’obtention du droit de vote pour les femmes. J’ai adoré cette union des pauvres face aux riches.

Le récit reste assez simple parce qu’il est court, l’histoire d’Evie se poursuit dans 2 autres romans déjà parus en anglais. Si on le pouvait, je crois qu’on enchainerait toute la saga sans s’arrêter.

Ma notation :

Un début de saga prometteur.

Un commentaire sur « Le domaine d’Easterleigh Hall, Margaret Graham »

A vos claviers !