La révérence de l’éléphant, Laura Trompette

Quatrième de couverture :

Marguerite est comme l’éléphant de Tanzanie : dans son Ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à son petit-fils, Emmanuel. Ce dernier, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.

Comme une valse à trois temps, un roman qui aborde avec finesse le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux.

L’avis de Laure :

Je découvre Laura Trompette avec ce roman car c’est une auteure que je n’avais jamais lue. Le lien générationnel et le voyage en Tanzanie qu’elle nous promettait avec La révérence de l’éléphant m’a donné bien envie. C’est bien le moment ou jamais de voyager à travers les livres !

C’est une histoire qui se lit facilement, simplement et qui m’a fait passer un joli moment. Le trio de personnages m’a de suite plu. Il y a Marguerite qui sent, du haut de ses 93 ans, que son corps est arrivé au bout de son voyage. De son EHPAD cannois, elle veut partir en sachant son petit fils heureux. Emmanuel a 50 ans, elle l’a élevé comme son fils au décès prématuré de sa mère et aurait voulu depuis toujours le voir heureux, installé en ménage et fondant une famille à son tour. Et si elle forçait le destin pour que cela se réalise ?

De son côté, Roxanne n’a pas pu accompagner les derniers instants de sa grand mère, décédée dans le même EHPAD. Et elle s’en veut cruellement. Ce décès a remis en cause toute son existence, jusque là dédiée aux tournois de poker à travers le monde. C’est au sein de l’EHPAD et auprès des autres résidents qu’elle souhaite construire une nouvelle page de sa vie. J’ai apprécié alors ce qu’elle va construire, mettre en place et apporter à ces résidents et en particulier la belle amitié qu’elle nouera avec Marguerite.

La rencontre entre Roxanne et Emmanuel va d’abord faire des étincelles avant qu’ils ne laissent tomber les barrières et voient ce que l’autre est réellement. C’est unis qu’ils vont accompagner Marguerite vers son dernier voyage, au cœur de la Tanzanie où vit Emmanuel.

La révérence de l’éléphant m’a plongée dans une bulle de douceur et c’était un joli moment que de suivre ces 3 personnages si différents. Si j’ai eu la gorge nouée à lire les derniers instants de Marguerite, je m’attendais à des émotions plus fortes tout au long de la lecture que je n’ai finalement pas ressenties. C’est plein de douceur et ça a été un moment très agréable pour moi sans être le tsunami d’émotions que d’autres lecteurs ont pu ressentir. Mais, les émotions, ça ne se commande pas !

Ma notation :

Un joli roman qui m’a plongée dans une bulle de douceur.

Merci aux éditions Charleston pour cette lecture

Un commentaire sur « La révérence de l’éléphant, Laura Trompette »

A vos claviers !