Laisse tomber la neige, Cécile Chomin

Quatrième de couverture :

Le jour où tout a commencé ? Celui où je me suis embourbée dans la neige, en pleine nuit, à 600 km de Paris, après avoir été plaquée devant l’autel. La Reine des neiges, c’était moi, version robe en lambeaux et pieds gelés. C’est là que j’ai cru voir un grizzly. Un plantigrade genre Chabal, debout sur ses pattes arrière et plein de poils, qui a rugi : « Qu’est-ce que vous faites sur ma propriété ? ». Hourra ! il y avait un habitant dans ce coin perdu. J’ai avisé la propriété : en fait, c’était un vieux chalet. Mais si je ne voulais pas mourir de froid, j’avais intérêt à convaincre l’autochtone de m’héberger pour la nuit…

L’héroïne trépidante de Cécile Chomin bondit de page en page, et passe par toutes les nuances de la drôlerie et des sentiments, jusqu’à trouver l’amour là où elle n’était vraiment pas venue le chercher.

L’avis de Laure :

Nouvelle lecture de Noël qui commence dans un gros quiproquo loufoque et qui s’achève dans la douceur, l’amour et la sérénité pour l’avenir. J’ai passé un très bon moment avec Laisse tomber la neige pour la transition que l’auteure va savoir nous amener au cours du roman.

Claire est en fuite. Le beau mariage qu’elle organisait vient de voler en éclats, pas de fiancé devant l’autel. Sur la suggestion de sa sœur, elle part s’isoler en montagne. Il n’était pas prévu que son sauveur soit un homme mi-ours, mi-grizzli, Hugo, qui n’a aucune envie de l’accueillir alors qu’il gère péniblement le deuil de sa mère.

Mais Claire est attachante et convaincante, c’est ici qu’elle veut se ressourcer et puisqu’elle y est, elle va proposer à Hugo de l’assister en reprenant en main le chalet familial qui accueille depuis plusieurs années des touristes. C’est donc en duo que nos personnages vont reprendre la suite de Jeannine, la mère d’Hugo. J’ai aimé ce sujet en trame de fond, l’organisation des lieux, la gestion de la communication, les menus pour les hôtes. Ambiance de Noël garantie.

Et puis, qui dit romance de Noël dit bien sûr personnages qui vont soigner leurs plaies. Aucun des deux n’a envisagé une histoire avec l’autre… Sauf qu’il y a cette satané attirance sexuelle à laquelle aucun des 2 n’a la force de résister. Alors, après tout, pourquoi de ne pas profiter ensemble de cette parenthèse ? C’est bien amené et ça marche, le lecteur succombe, la parenthèse est douce et bien agréable à lire. Et puis, les sujets plus profonds vont aussi arriver pour donner une dimension plus forte à l’histoire. Je n’ai donc pas boudé mon plaisir.

Ma notation :

Un délicieux moment de lecture.

A vos claviers !