L’espoir ne meurt jamais, Tamara McKinley

Quatrième de couverture :

Angleterre, juin 1940. Le père de Rita, 17 ans, est parti au front. Celle-ci peut cependant compter sur le soutien des habitants de la petite bourgade côtière de Cliffehaven.
Lorsque sa maison est détruite sous un bombardement, beaucoup croyaient que Rita flancherait. Pas du tout ! Elle est au contraire déterminée a participer a l’effort de guerre.
Contrainte d’abandonner son rêve d’intégrer les Forces féminines de l’aviation, elle se porte volontaire au sein d’une unité de pompiers.

Rita s’est fait une promesse : ne jamais perdre foi. Avec l’espoir d’un jour retrouver ceux qu’elle aime.

L’avis de Laure :

2019 sera l’année de la saga de la Pension du bord de mer avec la lecture ici du 3ème tome et le 5ème qui suivra le mois prochain (puisque j’avais commencé ma lecture par le 4ème). C’est donc avec grand plaisir que j’ai ouvert ce nouveau tome, pas découragée du tout par son épaisseur.

J’ai moins savouré ce tome, il en faut bien un après tout, parce que j’y ai moins retrouvé l’ambiance savoureuse de la pension. Et pour cause, l’histoire se passe beaucoup moins au cœur de la pension et Peggy Reilly va également s’absenter une partie du tome. C’est donc un roman un peu différent des précédents, centrés sur d’autres personnages.

Une nouvelle fois, c’est une toute jeune femme qui a une volonté et une motivation surprenantes pour son jeune âge que nous suivons. Rita n’a que 17 ans lorsque son père quitte la ville pour s’engager. Sa mère étant décédée à sa naissance, il ne lui reste plus que Louise et Tino, ses voisins qui l’ont toujours aimée comme leur propre fille et Roberto, leur fils. Louise espère depuis toujours voir les deux jeunes gens se marier.

D’ascendance italienne, cette famille est malheureusement arrêtée par la police à l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés de l’Allemagne. Voici un pan de l’Histoire que je ne connaissais pas, tous ces ressortissants italiens intégrés en Angleterre et y ayant construit leur vie depuis des années sont alors vus comme des ennemis et rejetés par tous. Rita se retrouve donc à prendre soin de Louise après l’arrestation de ses mari et fils. Et Louise qui a grandi comme un enfant couvée avant de dépendre ensuite de son mari ne sait pas faire face seule et se retrouve dépendante de Rita qui va prendre à cœur de s’occuper de sa « Mamma ».

Mais Rita est aussi une jeune femme qui a envie de s’investir dans la vie, elle travaille dans une usine mais rêverait en réalité de s’engager dans la RAF en tant que mécanicienne. On va la suivre dans sa volonté d’évoluer dans la vie tout en se rendant utile pour son pays en temps de guerre. Et toujours, Louise ne lui facilitera pas la tâche. Je me suis agacée à plus d’une reprise en les lisant, du chantage que Louise exerce sur la jeune fille qui lui a pourtant tant donné.

Après un bombardement qui détruira leur maison, Louise et Rita finiront à la Pension du Bord de mer où, enfin, on retrouve un peu plus les personnages clés de la saga. La famille Reilly va alors venir en aide à Rita leur nièce toujours avec la même sensibilité et empathie. Le final du roman a juste manqué un petit peu de romance à mes yeux, je m’y étais un peu habituée dans les précédents tomes !

Ma notation :

Un tome de la saga qui sera, je pense, celui que j’aurais le moins aimé. Mais les ingrédients habituels sont toujours là et Tamara McKinley maîtrise son sujet à la perfection. Je me suis moins attachée à Rita et ai franchement été énervée par le comportement de Louise, d’où ma notation plus basse pour L’espoir ne meurt jamais.

3 commentaires sur « L’espoir ne meurt jamais, Tamara McKinley »

A vos claviers !