Eleanor Oliphant va très bien, Gail Honeyman

Quatrième de couverture :

Peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, Eleanor Oliphant dit les choses telles qu’elle les pense. Fidèle à sa devise « Mieux vaut être seule que mal accompagnée », elle évite ses semblables et préfère passer ses vendredis soir en compagnie d’une bouteille de vodka. Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec « maman ». Mais tout change le jour où elle s’éprend d’un chanteur de rock. Décidée à le conquérir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Elle rencontre aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites. Car Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d’un ami…

L’avis de Laure :

L’histoire d’Eleanor Oliphant m’avait tentée lors de sa sortie en grand format et il était dans ma WL depuis. J’étais ravie en décembre dernier, à la réception de ma première box Collibris, d’y trouver ce titre. Il m’a fallu plusieurs mois pour l’ouvrir et ce fut à l’occasion d’un duo avec Bouquiner dans les vignes, une comparse jurée du Prix des Lecteurs, que j’ai découvert Eleanor.

Le début du roman m’a fait penser à un personnage découvert le mois dernier : celui de Nina Hill. Nina et Eleanor sont toutes deux des jeunes femmes isolées mais qui n’ont absolument pas besoin de la présence à leurs côtés d’autres êtres humains. Leurs vies sont routinières au possible et ça leur convient très bien. Ces jeunes femmes en marge de la société n’ont pas d’aspirations profondes dans la vie alors j’ai commencé ma lecture en me demandant un peu ce qui allait se passer dans le roman.

Eleanor va s’ouvrir au monde, petit à petit, et c’est une progression qui arrive vraiment doucement. Elle va d’abord se rapprocher d’un collègue, Raymond avec qui une amitié va s’ouvrir petit à petit. Un jour, ils viendront en secours à un vieil homme et iront ensuite lui rendre visite à l’hôpital avant de se lier d’amitié avec sa famille. La vie d’Eleanor change par des interactions sociales progressives qui lui font du bien. On sent, on sait, qu’Eleanor a vécu un moment trouble dans le passé, qu’elle a changé de nom suite à cet événement de son enfance et qu’elle a vécu dans plusieurs familles d’accueil après ça.

Que lui est-il arrivé ? Qu’est ce qui a rendu la jeune femme si renfermée ? Pourquoi les échanges téléphoniques hebdomadaires qu’elle a avec sa mère sont-il si désagréables (cette femme est absolument détestable) ? De jour en jour, Eleanor reprend confiance en elle, s’ouvre aux autres et à travers ces changements dans sa vie, elle va parvenir également à voir de nouveau ce traumatisme qu’elle a vécu enfant. Des petites bribes par ci par là nous mettent la puce à l’oreille, on fait des hypothèses et on n’a pas de mal à deviner une partie des événements. Mais la révélation finale m’a quand même totalement surprise tant je ne l’avais pas vue venir.

Ma notation :

Une jolie histoire d’ouverture au monde, de résilience. Eleanor Oliphant nous donne foi en les relations humaines et en le temps qui, jour après jour, nous guérit.

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A vos claviers !