Les fleurs sauvages, Holly Ringland |

Quatrième de couverture :

Lorsqu’une tragédie change à jamais sa vie, la jeune Alice Hart, âgée de neuf ans, part vivre chez sa grand-mère qu’elle ne connaît pas. Quittant le bord de l’océan où elle a grandi, elle trouve refuge dans la ferme horticole de June, où celle-ci cultive des fleurs sauvages d’Australie.
Au fil du temps, Alice oublie les démons du passé et apprend à perpétuer la tradition familiale en utilisant le langage des fleurs pour remplacer les mots lorsqu’ils se font trop douloureux.
Mais l’histoire des Hart est hantée par de nombreux secrets que June cache à sa petite-fille. Une sorte de fatalité semble accabler les femmes de leur famille, aussi June préfère-t-elle tenir Alice à l’abri de la vérité, quitte à la tenir à distance de l’amour.
Une fois adulte, révoltée par ce silence et trahie par celles qui lui sont le plus chères, Alice se rend compte qu’il y a des histoires que les fleurs seules ne peuvent raconter. Si elle veut être libre, elle doit partir et inventer l’histoire la plus importante de toutes : la sienne…

L’avis de MadameOurse :

Il m’a fallu plus de 10 jours pour terminer ce roman. Vous le savez, chez moi une lecture qui traîne autant c’est plutôt mauvais signe…

J’ai d’ailleurs failli abandonner au début, ne voyant pas où l’auteure nous menait. Le début est assez triste, on a cette petite fille, Alice, enfant unique de Clem et Agnes. Clem, ce père violent en toutes circonstances dont la mère et la fille ont si peur, cet homme qui en vient à les séquestrer à domicile, à les empêcher de vivre quoi que ce soit. A ce stade de ma lecture, j’ai relu la quatrième de couverture et ça m’a encouragée à poursuivre.

Car un drame survient alors qui va changer toute la destinée d’Alice. Orpheline, elle sera recueillie par sa grand mère June qui vit dans une ferme où, avec les Fleurs, des femmes qu’elle a pris sous son aile, elles cultivent et vendent des fleurs. Alice, comme sa mère et sa grand mère se prendra à son tour de passion pour le langage des fleurs. C’est une thématique qui va suivre tout le roman et qui vous intéressera peut être, personnellement je n’ai pas vraiment été captivée par ce savoir floral qui est mis à notre disposition.

C’est un récit assez lent et c’est ça qui a fait que j’ai peiné dans ma lecture. Les événements sont présents mais ça n’évoluait pas suffisamment à mon goût. Je n’ai pas été captivée, ne me suis pas tellement attachée au personnage d’Alice dans le sens où je n’avais pas de hâte de savoir ce que la vie lui réservait. J’ai même été agacée par une relation de sa vie d’adulte, j’avais envie de secouer la jeune femme, lui dire « ouvre les yeux, n’accepte pas dans ta vie ce qui a détruit celle de ta mère ».

Ma notation :

Un avis plutôt mitigé pour cette lecture.