Qu’est ce qui fait pleurer les crocodiles, Lucie Castel

Quatrième de couverture : 

Ce voyage, elle n’avait pas envie de le faire.
Cette destination, elle ne l’a pas choisie.
Cet hôtel, elle ne l’aurait jamais sélectionné.

Et pourtant, Sofia se retrouve au Royal Redstone House, majestueux manoir écossais, pour une durée indéterminée, afin de se remettre de l’événement. Si, au début, elle ne voit que la décoration trop baroque, trop ostentatoire, trop passéiste, Sofia apprend au fil des jours et des rencontres à découvrir l’hôtel d’un nouvel œil. Ce lieu a une âme mystérieuse et intrigante, tout comme les personnes qui y vivent, y travaillent… ou y rôdent. À commencer par Lachlan, un homme glacial et désagréable, dont la présence dans ce petit monde courtois et velouté laisse Sofia très perplexe…

L’avis de MadameOurse :

Vous le savez à force ici, je lis beaucoup de romans dont le titre rigolo m’a attirée. C’est une prise de risque parce que le titre ne présage de rien et que, derrière, le ressenti à la lecture peut être quitte ou double. Ici, pour cette parution Harlequin c’est plutôt un très beau double !

D’abord, ce que j’ai envie de vous dire c’est à quel point le contenu de ce roman est riche. C’est une romance oui mais tellement pas que ! Vous allez voyager au cœur du château de Redstone, transformé en hôtel de luxe par la famille Wallace. Lorsque Sofia y arrive, envoyée là de force par Paul son patron, elle n’a aucune envie d’être là, elle traîne derrière elle un mal être dont on ressent vite qu’il s’est passé quelque chose de terrible dans sa vie. A Redstone, elle va faire la connaissance de personnes qu’elle va croiser chaque jour : Archibald et Lily, des employés de l’hôtel qui deviendront de supers amis. Avec eux, on a droit à des discours truffés d’humour, ils s’apporteront beaucoup les uns aux autres. Il y a aussi Lady Catherine, une dame âgée dont le compte en banque la rend puissante et qui n’a peur de rien. Elle n’a pas la langue dans sa poche et se mêle de tout sans aucune arrière pensée ! Et puis il y a des hommes évidemment, Lachlan qui semble être le directeur financier de la famille Wallace et Glen le fils héritier des Wallace qui dirige l’hôtel.

Au début du roman, je n’ai pas trop su lequel de ces 2 hommes serait celui d’important dans l’histoire mais il ne faut pas lire beaucoup de chapitres avant d’en avoir une idée sûre. Ce que j’ai adoré dans cette romance c’est qu’il y a une vraie histoire, c’est pas juste une rencontre entre un homme et une femme qui finiront par s’aimer. D’abord, de nombreux personnages vont révéler leurs failles, leurs peines et on s’attache forcément à ces gens blessés qui ont vécu si malheureux. C’est le cas pour Sofia, pour Lachlan, pour Lily. Et puis, il y a une enquête super bien menée que j’ai adorée qui concerne Redstone House et l’héritage compliqué de la fortune des Wallace. Sur fond de disparition d’œuvres d’art, Sofia va se retrouver à mener l’enquête aux côtés de sa petite troupe.

Enfin, il y a des animations dans la vie de la maison, bal costumé et autres qui rendent la lecture dynamique, on ne s’ennuie pas une seconde. Personnellement j’ai aussi beaucoup aimé l’histoire d’amour en soi qui est comptée ici, elle est simple, elle est belle, on a un homme et une femme qui vont vite révéler ce qu’ils ont au fond de leur cœur, c’est très beau !

Ma notation :

Je crois que vous l’aurez compris, j’ai absolument a-do-ré cette romance qui est très riche. Si vous voulez être emporté dans un roman magique où vous ne vous ennuierez pas une seconde, je vous recommande vivement Qu’est ce qui fait pleurer les crocodiles. Et puis d’ailleurs, ces crocodiles, c’est promis ils font aussi partie du roman !

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(Roman lu en partenariat avec Netgalley)

7 commentaires sur « Qu’est ce qui fait pleurer les crocodiles, Lucie Castel »

A vos claviers !