Un été italien, Rebecca Serle

Livres du mois insta (70)

Quatrième de couverture :

Positano, ses ruelles pittoresques et ses panoramas à couper le souffle… Depuis sa plus tendre enfance, Katy a entendu sa mère parler de ce paradis perdu, ce petit coin d’Italie où elle a vécu le plus bel été de sa vie trente ans plus tôt.

Alors, lorsque Carol tombe brutalement malade, mère et fille se lancent dans l’organisation d’un voyage sur les traces de sa jeunesse. Elles réservent des billets d’avion, commandent pulls en coton blancs et chapeaux à large bord… Jusqu’au bout, elles font semblant d’y croire, pour s’accrocher à la vie et conjurer la mort.

C’est malheureusement seule et terrassée par la perte de celle qu’elle adorait tant que Katy s’envole, déterminée à découvrir ce que sa mère a aimé avant elle. Mais à peine a-t-elle posé ses valises, qu’elle tombe nez à nez avec Carol, bien vivante. Cette escapade italienne pourrait lui réserver de nombreuses surprises…

Dans ce roman émouvant et solaire, Rebecca Serle explore les liens puissants qui nous unissent à nos parents, même après leur disparition.

L’avis de Laure :

Avis mitigé, bonjour !! Cette lecture m’a offert à la fois du très plaisant mais aussi une grosse incompréhension. Partagée d’ailleurs à 100% avec ma comparse de lecture Unesourisetdeslivres.

Le très bon ? La couverture colorée et pleine de peps complètement en accord avec le voyage offert. Moi aussi je veux aller à Positano, découvrir ces lieux authentiques, vivre cette évasion si bien contée par Rebecca Serle. C’est le gros point fort du roman, elle nous immerge totalement et on suit les personnages avec un immense plaisir dans leur découverte des lieux.

Mais alors, on en parle de cette héroïne ? Bon déjà, pardon mais le pitch de base ne fonctionne pas sur moi… Ta maman est décédée, tu as perdu « l’amour de ta vie », oui, oui elle le dit comme ça alors même qu’elle est mariée… Je peux entendre qu’on ait une relation fusionnelle avec notre mère mais on sait faire la part des choses avec l’âge adulte. Ca n’est pas du tout le cas de Katy et d’ailleurs on va le découvrir tout au long du roman, elle vivait à travers sa mère sans aucune autonomie ! Impensable pour moi et ça a donc créé cette incompréhension totale du personnage mis en avant, bien loin des héroïnes historiques avant-gardistes que j’aime tant.

Et puis il y a ce petit soupçon de paranormal, alors que Katy part seule au bout du monde, dans ce voyage qu’elle avait prévu avec sa mère et en plein deuil, elle retrouve sur place la jeune Carol, sa mère, à l’époque où elle-même avait découvert Positano. J’ai bien aimé finalement ce choc qui va mettre la fille et la mère une dernière fois, face à face, leur permettant de comprendre un morceau de leur histoire qui était resté secret.

Mais alors, là où l’auteure m’a définitivement perdue, c’est dans ce final, tout ce que je n’en attendais pas ! Comme si la parenthèse vécue à Positano n’avait pas été pleine de sens, permettant de se questionner sur le sens de sa vie et d’en repartir avec de nouvelles réponses. Ah là non, vraiment, je n’ai pas compris cette anti-héroïne, Katy ne sera pas mémorable pour moi tant elle représente tout ce à quoi je n’adhère pas chez un personnage féminin.

Ma notation :

Un beau voyage mais une sacré déception du pitch et de son héroïne.

(Partenariat non rémunéré, lecture offerte par les éditions Charleston)

2 commentaires sur « Un été italien, Rebecca Serle »

A vos claviers !