Le rossignol, Anne-Gaëlle Huon

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Quatrième de couverture :

1994, un village de la baie de Somme. Tony a dix ans et un rêve plus grand que lui : remporter le concours du meilleur imitateur d’oiseaux. Inlassablement, il s’entraîne pour oublier le silence de son père, de leur maison, de leur famille qui n’en est plus vraiment une. Mais l’arrivée de Louis, un petit Parisien, va bousculer ses projets. D’autant que le garçon développe un don inattendu…
Que reste-t-il de nos rêves à l’âge adulte ? Peut-on rester fidèle à l’enfant qu’on a été ?

L’avis d’Audrey :

Je crois que dès le premier mot, la première ligne, la première page, je savais que j’allais vivre un instant littéraire empreint de poésie, de douceur et d’humanité.

Pshhh, Pshhh, Pschh!

La baie de Somme, des enfants, des familles, des oiseaux. La mer, le cri des oiseaux, l’école et les amitiés.

Tiou! Tiou! Tiou!

1994, Louis, petit garçon solitaire et rêveur se plait à imiter le cri des oiseaux. Avant lui c’était son père, et peut-être pour lui faire plaisir et pour le rendre fier, ce qu’il veut lui c’est remporter le prix du meilleur imitateur d’oiseaux. Les cris des volatiles bercent son quotidien, complices d’une vie un peu terne. Puis débarque sur son bord de mer, un nouveau camarade, Tom. Le petit parisien ne connait rien à la mer, à la marée, aux oiseaux. Ensemble ils vont apprendre, vivre, grandir. Puis une déception, une cassure et tout s’arrête net entre eux.

Kaow! Kaow! Kaow!

30 ans plus tard, Louis et Tom se retrouvent. Que reste-t-il de leurs souvenirs d’enfance ? Sont-ils seulement prêts à renouer, à retrouver cette complicité perdue ?

Tout cela est racontée avec délicatesse et tellement de sensibilité. Je me suis attachée à chaque personnage de ce roman, tous tellement touchants et émouvants. Les fragilités, les drames, les amitiés, les promesses et les regrets, tout est sagement décrits pour faire chavirer mon coeur de lectrice. C’est un roman troublant et inspirant à la fois. Une histoire que je ne suis pas prête d’oublier.


Keeah! Keeah! Keeah! 

Un commentaire sur « Le rossignol, Anne-Gaëlle Huon »

A vos claviers !