N’oublie rien en chemin, Anne-Sophie Moszkowicz

Quatrième de couverture :

Un jour vient l’heure d’affronter ses démons…

À la mort de sa grand-mère qu’elle adorait, Sandra, quarante ans, se voit remettre des lettres et des carnets de son aïeule. Rivka y livre un témoignage poignant sur sa jeunesse dans le Paris de l’Occupation, les rafles, la terreur, le chaos. Mais il y a plus. Par-delà la mort, la vieille femme demande à sa petite-fille d’accomplir une mission.
Une mission qui obligera Sandra à retourner à Paris, ville maudite, sur les traces de son amour de jeunesse, Alexandre. Un homme étrange, hypnotique et manipulateur dont Sandra ne pensait plus jamais croiser la route… Pour elle, l’heure est venue d’affronter ses démons.

L’avis de MadameOurse :

Ce livre m’a bien tentée lorsque je l’ai vu passer sur Netgalley pour le lien avec la seconde guerre mondiale, sujet que j’aime toujours autant trouver dans les romans. J’en ai, par la suite, vu passer de jolis avis et découvert en même temps qu’il s’agit d’un roman court (176 pages au format papier), chose dont on ne se rend pas compte avec un ebook. Je me suis dit alors « c’est quitte ou double ». Parce que les romans courts et moi, c’est tendu ! Je ne suis pas quelqu’un qui a une prédilection pour les pavés non plus mais quand le texte est court, souvent ça ne marche pas. Je n’ai pas le temps de m’y absorber ou bien je trouve le roman trop expédié.

C’est donc avec ce « quitte ou double » en tête que je me suis plongée dans ma lecture. J’ai eu du mal à entrer dans le roman, l’auteure nous amène très vite des mystères dans le récit, des choses qui sont là pour attacher notre attention et faire en sorte qu’on s’interroge mais j’ai trouvé que c’était trop de mystères alors que le cadre de l’histoire, ses personnages, tout cela n’était pas encore posé. J’étais déjà perdue, très vite, trop vite dans cette lecture.

Il y a 2 histoires, dans ce roman. Celle de Rivka la grand mère, une juive qui a vécu des choses difficiles lors de la seconde guerre mondiale et celle de Sandra, sa petite fille. De Rivka, j’aurais aimé en lire plus. Il y a des extraits des cahiers qu’elle a écrits au cours de sa vie et qu’elle lègue à sa petite fille à son décès. Moi qui suis particulièrement fana de cette période de l’histoire, j’aurais aimé que ce soit plus présent dans le roman, qu’on ait plus du témoignage de la grand mère.

Quant à Sandra, on la retrouve à la quarantaine, bien installée dans sa vie, mariée, mère de 3 enfants mais avec les pensées tournées vers Paris et Alexandre qu’elle a connu lors de ses études. Elle n’a jamais tourné la page de l’idylle vécue avec cet homme et on va découvrir petit à petit pourquoi leur histoire s’est terminée.

Ma notation :

C’était « quitte ou double » et ce sera plutôt quitte. Je suis convaincue que ce livre m’aurait davantage plu avec 100 ou même 200 pages de plus. Il y avait vraiment matière à faire avec cette histoire et le style de l’auteure m’a plu mais … il m’a manqué un gros quelque chose. Je pense notamment que les 2 histoires en 1 m’ont perturbée parce que les frontières entre l’une et l’autre n’étaient pas assez nettes pour moi.

(Roman lu en partenariat avec Netgalley)

A vos claviers !