A charge de revanche, Sophie Kinsella

Quatrième de couverture :

À 27 ans, la douce et discrète Fixie se retrouve à la tête de la Maison Farr, la boutique fondée par ses parents, nichée en bordure de Londres. Mais pas le temps pour la jeune femme de célébrer cette promotion, car la voilà qui doit gérer une lutte fratricide : Nicole, sa sœur fashionista, est bien décidée à faire du drugstore de quartier le centre de yoga le plus tendance de la capitale, quand Jack, leur frère
so snob, y verrait plutôt une épicerie de luxe.

Alors que les ventes chutent, que la faillite approche, Fixie va devoir arbitrer : conserver l’esprit désuet de la Maison Farr ou la transformer en super-fashion-concept-store ? Maintenir la cohésion familiale ou se mettre à dos Nicole et Jack ? Affronter les problèmes ou rester planquée sous la couette ?

Ne manquent plus que le retour d’un ex envahissant et l’apparition d’un bel inconnu pour plonger la timide Fixie dans le plus inextricable des embarras…

L’avis de Laure :

Sophie Kinsella proposée parmi les titres du Cercle Belfond, je ne pouvais pas résister ! On sait qu’on va y trouver le climat anglais, du rire et des personnages atypiques.

Et rien ne manque ! Nous prenons la direction de la Maison Farr, commerce familial où travaille Fixie, au côté de sa mère. On y trouve tout ce qui tourne autour des arts de la table et de l’équipement de la maison, un magasin bien installé, qui fonctionne toujours. Ce sont les femmes qui en ont repris la tête depuis le décès du père de Fixie. Mais sa mère fatigue et va enfin accepter l’incitation de ses enfants à partir en voyage.

C’est alors que Fixie va devoir continuer son travail au magasin avec son frère et sa sœur, Nicole et Jake. Et tous deux ont de grands ambitions pour le magasin, des ambitions bien démesurées et qui partent dans tous les sens. Ils vont alors profiter allègrement de l’incapacité de Fixie à dire non pour mettre à exécution les rêves les plus fous.

J’ai vraiment manqué d’attachement pour Fixie, elle se laisse marcher sur les pieds, elle est naïve, j’avais envie de lui ouvrir les yeux ! Même dans sa vie amoureuse, elle se trompe totalement avec le retour de Ryan, son amour de jeunesse. Comme je voyais clair dans son jeu, des évidences si nettes que Fixie ne voit pas, elle donne, elle donne à tour de bras. Jusqu’au retour de bâton… Heureusement, elle va aussi faire la rencontre cocasse de Sebastian, un homme qui a de bien plus belles valeurs et qui est le personnage du roman que j’ai préféré. Fixie sauve par hasard l’ordinateur de Sebastian d’un dégât des eaux et celui-ci lui en est tellement reconnaissant qu’il lui signe une reconnaissance de dettes qui va amener plusieurs événements cocasses au cours du roman.

On retrouve vraiment le style Kinsella ici, il se passe plein de choses mais il m’a manqué quelque chose. Les personnages sont tous attachiants, sympathiques mais on a tellement envie de leur dire leurs 4 vérités. C’est assez classique ces personnages qu’on a envie de secouer un peu dans la littérature mais là, je ne saurai pas vous dire pourquoi, le côté chiant a un peu trop pris le dessus pour moi. Peut être parce qu’ils s’éternisent tous un peu trop longtemps dans leurs travers et que les événements négatifs vont alterner un peu trop longtemps avant que l’ambiance de la machine ne s’inverse.

Ma notation :

Une lecture assez loufoque, agréable mais pour laquelle il m’a manqué une dose supplémentaire d’attachement aux personnages.

Merci à Claire des éditions Belfond pour cette lecture.

4 commentaires sur « A charge de revanche, Sophie Kinsella »

  1. Pareil, pour moi, (chronique en cours) je n’ai pas ressenti d’attachement pour les personnages.. Sophie Kinsella est inégale, soit ce sont de super romans attachants, soit elle semble avoir « fabriqué » une histoire, et là, ça se voit

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