Nos années sauvages, Karen Joy Fowler

Quatrième de couverture :

Petite, Rosemary Cooke était si bavarde que ses parents lui intimaient de commencer au milieu lorsqu’elle racontait une histoire. Puis sa soeur disparut. Puis son frère. Alors elle cessa de parler. Jusqu’à aujourd’hui. C’est le récit de cette famille américaine hors normes que Rosemary va vous conter : son histoire, recomposée tel un puzzle, et celle de Fern, son incroyable jumelle… Intrigant, déroutant, bouleversant : ce roman magnifique soulève des questions et des sentiments inattendus ― sur la psychologie, l’amour, notre humanité. Extraordinaire.

L’avis de MadameOurse :

J’ai couru acheter ce livre après en avoir lu un avis qui m’a terriblement donné envie. Comme il venait de sortir en poche sous une jolie couverture, je n’ai pas trop résisté. Et puis…. la chute !

C’est un livre que j’ai eu bien du mal à lire au final et je n’ai pas adhéré à grand chose de son contenu. C’est l’histoire de Rosemary, son frère Lowell et sa sœur Fern. Fern est une sœur bien particulière et c’est sa particularité qui donne lieu au roman. Du coup, je ne peux pas trop vous expliquer ce qu’il en est sans rien révéler mais sa singularité est bien plus recherchée que ce à quoi vous pourriez vous attendre. Il n’est pas question de handicap du tout dans ce livre, ce que vous imagineriez probablement comme singularité. C’est tout autre chose.

Un jour, Fern « disparaît ». Rosemary a alors 5 ans et n’aura pas beaucoup d’explications. C’est une fois adulte qu’elle va retracer les choses et reconstituer son histoire d’autant plus que la disparition de Fern a entraîné également celle de Lowell.

Je dois dire que le sujet au cœur du roman, lié à la particularité de Fern, n’est pas un thème qui m’a charmée plus que ça. C’est un thème qui ne m’aurait pas attirée si le roman était présenté en révélant ce détail. Par ailleurs, j’ai eu bien du mal dans ma lecture du fait que Rosemary raconte son histoire du moment (aka ses années étudiantes à la fac) tout en y mêlant le passé plus ou moins récent et en y ajoutant les choses qu’elle comprend seulement aujourd’hui de ce qu’il s’est passé alors qu’elle n’était qu’une enfant. Bref, pour moi, un joyeux tohu bohu temporel !

Ma notation :

Un livre qui peut être un coup de cœur monumental pour certains ou une grosse déception. Pas de juste milieu on dirait. Pour moi, c’est loupé ! Mais j’ai trouvé la fin émouvante.

4 commentaires sur « Nos années sauvages, Karen Joy Fowler »

A vos claviers !