Un amour de jeunesse, Ann Packer

Quatrième de couverture :

Carrie Bell a toujours vécu à Madison. D’aussi loin qu’on se souvienne, elle a toujours eu la même meilleure amie, les mêmes bonnes relations avec sa mère, le même petit-ami, Mike, aujourd’hui son fiancé. Elle a 23 ans. Lorsque Mike est victime d’un terrible accident, Carrie remet en question les fondements mêmes de sa vie : la personne qu’elle est, son foyer, sa région natale. Elle décide de tout quitter et part pour New York. Carrie tombe amoureuse du mystérieux Kilroy, découvre le milieu artistique de Chelsea, se lance avec succès dans la couture. Cette nouvelle vie reste cependant empreinte de remords… Peut-on abandonner dans la détresse les personnes qu’on a aimées ? C’est la question que pose avec beaucoup de finesse Ann Packer dans ce premier roman, qui a reçu de nombreux prix et rencontré un immense succès aux Etats-Unis.

L’avis de MadameOurse :

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, il m’a fallu du temps pour situer tous les personnages secondaires que sont les amis de Carrie et Mike et surtout j’ai trouvé le début très long. Une fois l’accident de Mike survenu, les premières semaines de son hospitalisation sont assez monotones. L’auteure nous relate les visites des uns et des autres auprès de Mike mais c’est pas folichon.

Puis les choses évoluent et Carrie part à New York. A ce moment là, le roman retrouve de l’intérêt. La vie de Carrie est plus animée, elle se fait des amis, découvre la ville et surtout rencontre l’étrange Kilroy avec qui elle aura très vite une liaison. C’est un homme avec des zones d’ombre et elle aura bien du mal à ce qu’il se révèle à elle.

Le roman est assez long et finalement sans qu’il y ait d’événements extraordinaires dans la vie de Carrie, la lecture défile assez facilement. J’ai bien aimé le thème du roman à savoir rester avec un homme devenu lourdement handicapé mais finalement la réponse ici coulait de source puisque le couple était déjà fragile avant l’accident.

Ma  notation :

Un roman qui ne restera pas gravé dans ma mémoire.